Loperamide almus 2 mg, gélule, boîte de 20
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Loperamide almus est un médicament générique sous forme de gélule (20) à base de Lopéramide (2 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 12/11/2010 par ALMUS FRANCE au prix de 1,90€.
À propos
- Lopéramide
Principes actifs
- Lactose
- Amidon de riz
- Talc (E553b)
- Magnésium stéarate (E572)
- Composition de l'enveloppe de la gélule :
- Gélatine
- Titane dioxyde (E171)
Excipients
voies digestives et métabolisme
antidiarrhéiques, anti-inflammatoires et anti-infectieux intestinaux
ralentisseurs de la motricité intestinale
ralentisseurs de la motricité intestinale
lopéramide
Classification ATC
Statut
Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 12/11/2010.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Diarrhée aiguë
- Diarrhée chronique
Indications thérapeutiques
Traitement symptomatique des diarrhées aiguës et chroniques.
Le traitement ne dispense pas de mesures diététiques et d'une réhydratation si elle est nécessaire.
L'importance de la réhydratation par soluté de réhydratation orale ou par voie intraveineuse doit être adaptée en fonction de l'intensité de la diarrhée, de l'âge et des particularités du patient (maladies associées,...).
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
· Hypersensibilité au lopéramide ou à l'un des excipients.
· Enfant de moins de 8 ans.
· En cas de poussées aiguës de rectocolites hémorragiques.
· En cas de diarrhée hémorragique et/ou de fièvre importante.
· Chez les patients souffrant d'entérocolite bactérienne due à une bactérie invasive telle que Salmonella, Shigella ou Campylobacter.
Posologie et mode d'administration
Voie orale.
Réservé à l'adulte et à l'enfant de plus de 8 ans.
Diarrhée aiguë
La posologie initiale est de 2 gélules chez l'adulte et d'une gélule chez l'enfant.
Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures chez l'adulte, et 6 gélules chez l'enfant.
Diarrhée chronique
1 à 3 gélules par jour chez l'adulte.
1 à 2 gélules par jour chez l'enfant.
Sujets âgés
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire.
Insuffisance rénale
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire.
Insuffisance hépatique
Bien qu'il n'existe pas de données pharmacocinétiques chez les patients insuffisants hépatiques, le lopéramide doit être utilisé avec précaution chez ces patients du fait de la réduction de l'effet de premier passage (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Mises en garde et précautions d'emploi
Mises en garde
Si au bout de 2 jours de traitement la diarrhée persiste, la conduite à tenir devra être réévaluée et la nécessité d'une réhydratation orale ou par voie intraveineuse devra être envisagée.
Précautions d'emploi
· Le lopéramide ne doit pas être utilisé en cas de diarrhées survenant au cours d'un traitement antibiotique à large spectre. En effet, on doit craindre alors une colite pseudomembraneuse avec toxi-infection. Dans ce cas, tout traitement entraînant une stase fécale doit être évité.
· En règle générale, le lopéramide ne doit pas être utilisé lorsqu'une inhibition du péristaltisme doit être évitée et son administration doit être interrompue en cas d'apparition de constipation ou de distension abdominale du fait du risque de séquelles importantes incluant iléus, mégacôlon ou syndrome colectasique.
· L'insuffisant hépatique doit faire l'objet d'une surveillance particulière du fait de l'important effet de 1er passage.
· Le patient devra être informé de la nécessité de :
o se réhydrater par des boissons abondantes, salées ou sucrées, afin de compenser les pertes de liquide dues à la diarrhée (la ration quotidienne moyenne en eau de l'adulte est de 2 litres) ;
o s'alimenter le temps de la diarrhée,
§ en excluant certains apports et particulièrement les crudités, les fruits, les légumes verts, les plats épicés, ainsi que les aliments ou boissons glacés ;
§ en privilégiant les viandes grillées, le riz.
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
Grossesse et allaitement
Grossesse
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, l'utilisation du lopéramide au cours d'un nombre limité de grossesses n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d'une exposition en cours de grossesse.
En conséquence, l'utilisation du lopéramide ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
En cas de traitement prolongé, tenir compte de ses propriétés opiacées pouvant en particulier retentir sur les fonctions digestives du nouveau-né.
Allaitement
Le passage du lopéramide dans le lait maternel est très faible ; en conséquence, l'allaitement est possible en cas de traitement ponctuel par ce médicament.
En cas de traitement prolongé, tenir compte de ses propriétés opiacées.
Effets indésirables
Données issues des essais cliniques :
L'utilisation du chlorhydrate de lopéramide a été évaluée dans 76 études contrôlées et non contrôlées chez des patients ayant des diarrhées aiguës (N=1913) ou des diarrhées chroniques (N=1371) soit au total chez 3740 patients.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés avec l'utilisation de ce médicament dans ces études cliniques sont les nausées (1.8 %), la constipation (1.7 %) et les crampes abdominales (1.4 %)
Expérience post marketing
Les effets indésirables sont classés par système organe et fréquence en utilisant la convention suivante :
Très fréquents : >1/10
Fréquents : >1/100, <1/10
Peu fréquents : >1/1000, <1/100
Rares : >1/10000, <1/1000
Très rares : <1/10000
Aucune fréquence n'est indiquée lorsque celle-ci n'a pu être estimée sur la base des données disponibles.
Affections de la peau et des tissus sous-cutanés :
Rash, urticaire, prurit.
Affections du système immunitaire :
Réactions allergiques et dans certains cas, réactions d'hypersensibilité sévère incluant oedème de Quincke, choc anaphylactique et réactions anaphylactoïdes.
Affections gastro-intestinales :
Fréquents : nausées, constipation, crampes abdominales.
Douleur abdominale, ileus, distension abdominale, vomissement, mégacôlon incluant le syndrome colectasique, flatulence, dyspepsie, sécheresse buccale.
Affections du rein et des voies urinaires :
Rétention urinaire
Affections du système nerveux central :
Très rares : somnolence, vertige, perte de connaissance et diminution du niveau de conscience.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration :
Asthénie.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.
Surdosage
Symptômes
En cas de surdosage (y compris de surdosage lié à une insuffisance hépatique), une dépression du système nerveux central (diminution de la vigilance, somnolence, myosis, hypertonie, dépression respiratoire, incoordination motrice) une rétention urinaire et un iléus peuvent être observés. Les enfants peuvent être plus sensibles aux effets sur le système nerveux central.
Procédure d'urgence, antidote
La naloxone peut être utilisée comme antidote. La durée d'action de la spécialité étant plus longue que celle de la naloxone (1 à 3 heures), il peut être nécessaire de renouveler l'administration de cette dernière. En conséquence, le patient doit être maintenu sous surveillance médicale pendant au moins 48 heures pour déceler toute dépression du système nerveux central.
Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Ce médicament provoque parfois une somnolence discrète et transitoire, des vertiges ou de la fatigue, l'attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de certaines machines, sur les risques éventuels attachés à l'emploi de ce médicament.
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : ANTI-DIARRHEIQUE, code ATC : A07DA03.
(A : appareil digestif et métabolisme)
· Anti-diarrhéique analogue structurel des opiacés.
· Activité anti-sécrétoire par augmentation du flux hydro-électrolytique de la lumière intestinale vers le pôle plasmatique de l'entérocyte et réduction du flux inverse.
· Ralentissement du transit colique avec augmentation des contractions segmentaires.
· Effets rapides et durables.
· Respecte les caractères bactériologiques et parasitologiques des selles.
Le lopéramide est peu résorbé par voie digestive. Il subit un important effet de premier passage hépatique.
Les concentrations plasmatiques sont faibles (2 ng/ml après l'administration d'environ 8 mg de lopéramide par jour).
Chez l'homme, le pic plasmatique se situe entre 2 et 4 heures.
Le lopéramide est principalement métabolisé par le foie et sa demi-vie d'élimination est de 10,8 heures avec des variations allant de 9 à 14 heures. Les études de distribution chez le rat montrent une forte affinité pour la paroi intestinale, le lopéramide se liant préférentiellement aux récepteurs de la couche musculaire longitudinale. Chez l'homme, le lopéramide est bien absorbé par l'intestin, mais il est pratiquement complètement métabolisé par le foie où il est conjugué et excrété par la bile. Du fait du très grand effet de premier passage hépatique, les concentrations plasmatiques en lopéramide restent extrêmement faibles. Son élimination se fait principalement dans les fèces.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
3 ans.
Précautions particulières de conservation :A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
20 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).