Loperamide teva classics 2 mg, gélule, boîte de 20
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Loperamide ivax est un médicament sous forme de gélule (20) (2 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 28/07/1998 par TEVA CLASSICS au prix de 2,82€ et retiré du marché le 08/01/2008.
À propos
- Lopéramide
Principes actifs
- Amidon de riz
- Lactose
- Magnésium stéarate (E572)
- Talc (E553b)
- Enveloppe de la gélule :
- Gélatine
- Titane dioxyde (E171)
Excipients
voies digestives et métabolisme
antidiarrhéiques, anti-inflammatoires et anti-infectieux intestinaux
ralentisseurs de la motricité intestinale
ralentisseurs de la motricité intestinale
lopéramide
Classification ATC
Statut
Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 28/07/1998 et le 08/01/2008.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Diarrhée aiguë
- Diarrhée chronique
Indications thérapeutiques
Traitement symptomatique des diarrhées aiguës et chroniques.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
- Hypersensibilité à l'un des constituants.
- Poussées aiguës de rectocolite hémorragique (risque de colectasie).
- Enfant de moins de 8 ans.
Posologie et mode d'administration
Voie orale.
Réservé à l'adulte et à l'enfant de plus de 8 ans.
- Diarrhée aiguë :
La posologie initiale est de 2 gélules chez l'adulte et d'une gélule chez l'enfant.
Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures chez l'adulte, et 6 gélules chez l'enfant.
- Diarrhée chronique :
1 à 3 gélules par jour chez l'adulte.
1 à 2 gélules par jour chez l'enfant.
Gélule blanche.
Mises en garde et précautions d'emploi
MISES EN GARDE :
Ce traitement ne dispense pas d'une réhydratation de première intention. L'importance de la réhydratation et sa voie d'administration (per os : solution de réhydratation orale, ou IV) doivent être adaptées à l'intensité de la diarrhée, l'âge et le terrain du sujet.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Le lopéramide ne doit pas être utilisé en cas de diarrhées survenant au cours d'un traitement antibiotique à large spectre. En effet, on doit craindre alors une colite pseudomembraneuse avec toxi-infection. Dans ce cas, tout traitement entraînant une stase fécale doit être évité.
- Le lopéramide ne doit pas être utilisé comme traitement de première intention dans les dysenteries aiguës avec présence de sang dans les selles et fièvre importante.
- En règle générale, le lopéramide ne doit pas être utilisée lorsqu'une inhibition du péristaltisme doit être évitée et son administration doit être interrompue en cas d'apparition de constipation, de distension abdominale.
- L'insuffisant hépatique doit faire l'objet d'une surveillance particulière du fait de l'important effet de premier passage.
- Grossesse : les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces. En clinique, l'utilisation du lopéramide au cours d'un nombre limité de grossesses n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour vérifier les conséquences d'une exposition en cours de grossesse. En conséquence, l'utilisation du lopéramide ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire. En cas de traitement prolongé, tenir compte de ses propriétés opiacées pouvant en particulier retentir sur les fonctions digestives du nouveau-né.
- Allaitement : le passage du lopéramide dans le lait maternel est très faible ; en conséquence, l'allaitement est possible en cas de traitement ponctuel par ce médicament. En cas de traitement prolongé, tenir compte de ses propriétés opiacées.
Grossesse et allaitement
Grossesse :
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, l'utilisation du lopéramide au cours d'un nombre limité de grossesse n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour vérifier les conséquences d'une exposition en cours de grossesse.
En conséquence, l'utilisation du lopéramide ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
En cas de traitement prolongé, tenir compte de ses propriétés opiacées pouvant en particulier retentir sur les fonctions digestives du nouveau-né.
Allaitement :
Le passage du lopéramide dans le lait maternel est très faible ; en conséquence, l'allaitement est possible en cas de traitement ponctuel par ce médicament. En cas de traitement prolongé, tenir compte de ses propriétés opiacées.
Effets indésirables
- Constipation et/ou distension abdominale, associées dans de très rares cas à un iléus dont le risque peut être majoré dans le cas où les conditions de prescription n'ont pas été respectées (voir posologie, durée de traitement et contre-indications).
- Douleurs abdominales, ballonnement, nausées, vomissements, sécheresse buccale.
- Réactions d'hypersensibilité (y compris rash cutané),
- Asthénie, somnolence, vertiges.
Surdosage
- Symptômes :
en cas de surdosage (y compris de surdosage lié à une insuffisance hépatique), une dépression du système nerveux central (diminution de la vigilance, somnolence, myosis, hypertonie, dépression respiratoire, incoordination motrice) et un iléus peuvent être observés. Les enfants peuvent être plus sensibles aux effets sur le système nerveux central.
- Procédure d'urgence, antidote :
la naloxone peut être utilisée comme antidote. La durée d'action de la spécialité étant plus longue que celle de la naloxone (1 à 3 heures), il peut être nécessaire de renouveler l'administration de cette dernière. En conséquence, le patient doit être maintenu sous surveillance médicale pendant au mois 48 heures pour déceler toute dépression du système nerveux central.
Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Ce médicament provoque parfois une somnolence discrète ou transitoire ou des vertiges.
L'attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules ou les utilisateurs de certaines machines, sur les risques éventuels de somnolence attachés à l'emploi de ce médicament.
Propriétés pharmacologiques
ANTIDIARRHEIQUE.
(A : appareil digestif et métabolisme).
- Antidiarrhéique analogue structurel des opiacés.
- Activité antisécrétoire par augmentation du flux hydro-électrolytique de la lumière intestinale vers le pôle plasmatique de l'entérocyte et réduction du flux inverse.
- Ralentissement du transit colique avec augmentation des contractions segmentaires.
- Effets rapides et durables.
- Respecte les caractères bactériologiques et parasitologiques des selles.
Le lopéramide est peu résorbé par voie digestive. Il subit un important effet de premier passage hépatique.
Les concentrations plasmatiques sont faibles (2 ng/ml après l'administration d'environ 8 mg de lopéramide par jour).
Chez l'homme, le pic plasmatique se situe entre 2 et 4 heures.
Le lopéramide est principalement métabolisé par le foie, et sa demi-vie d'élimination est de 10 à 15 heures. Son élimination se fait essentiellement dans les fèces.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
3 ans.
20 gélules sous plaquette thermoformée (PVC/Aluminium).