Imodium 0,2 mg/ml enfants, solution buvable, flacon (+ seringue pour administration orale) de 90 ml
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Imodium enfant est un médicament sous forme de solution buvable à base de Lopéramide (0,2 mg/mL).
Autorisation de mise sur le marché le 18/12/1990 par JANSSEN CILAG au prix de 1,93€.
À propos
- Lopéramide
Principes actifs
- Glycérol (E422)
- Saccharine sodique (E954)
- Rouge cochenille A (E124)
- Parahydroxybenzoate de méthyle (E218)
- Parahydroxybenzoate de propyle (E216)
- Citrique acide (E330)
- Eau purifiée
- Arôme artificiel framboise :
- Isobutyle acétate
- Amyle acétate
- Vanilline
- Acétique acide (E260)
- Lactique acide (E270)
- Amyle formiate
- Maltol (E636)
- Citronellol
- Phénéthylol
- Ionones
- Arôme artificiel de groseille :
- Triacétine
- Benzylique alcool
- Propylèneglycol (E1520)
- Ethyle butyrate
- Acétaldéhyde
- Méthylbutyrique acide
- Triéthylecitrate
- Diméthyl-2,5 dihydrofuranolone
- Vanilline
- Hydroxybenzylacétone
- Fénugrec
Excipients
voies digestives et métabolisme
antidiarrhéiques, anti-inflammatoires et anti-infectieux intestinaux
ralentisseurs de la motricité intestinale
ralentisseurs de la motricité intestinale
lopéramide
Classification ATC
Statut
Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 18/12/1990.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Diarrhée aiguë
- Diarrhée chronique
Indications thérapeutiques
· En complément de la réhydratation orale, traitement symptomatique des diarrhées aiguës. L'importance de la réhydratation par soluté de réhydratation orale ou par voie intraveineuse doit être adaptée en fonction de l'intensité de la diarrhée, de l'âge et des particularités du patient (maladies associées,...).
· Traitement symptomatique des diarrhées chroniques.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
· Hypersensibilité au lopéramide ou à l'un des constituants.
· Enfant de moins de 2 ans.
· En cas de poussées aiguës de rectocolites hémorragiques.
· En cas de diarrhée hémorragique et/ou de fièvre importante.
· Chez les patients souffrant d'entérocolite bactérienne due à une bactérie invasive telle que Salmonella, Shigella ou Campylobacter.
Posologie et mode d'administration
Voie orale.
Réservé à l'enfant de 2 à 8 ans.
La posologie par prise chez l'enfant est de 0,03 mg de lopéramide base par kg de poids (soit 1,5 ml de solution/10 kg) :
· elle est répétée après chaque selle liquide ou molle, en respectant un intervalle de 4 heures entre chaque prise et sans dépasser 5 prises par jour.
· elle est mesurée en fonction du poids de l'enfant sur une mesurette graduée en kg. En pratique, une graduation de la mesurette correspond à la dose à administrer pour 1 kg et par prise: par exemple, la graduation 12 correspond à la dose à administrer, par prise à un enfant de 12 kg.
Le nombre de prises est en moyenne de 2 à 3 par jour.
En cas de diarrhée chronique, cette dose quotidienne doit être adaptée afin de déterminer la dose optimale en fonction des résultats thérapeutiques et en surveillant soigneusement l'état clinique du patient pour éviter tout risque de surdosage.
La solution buvable peut être administrée dans un biberon ou à la cuillère.
La mesurette graduée doit être parfaitement propre. Après chaque usage, la laver soigneusement à l'eau tiède.
1 ml = 0,2 mg de lopéramide base.
Insuffisance rénale
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire.
Insuffisance hépatique
Bien qu'il n'existe pas de données pharmacocinétiques chez les patients insuffisants hépatiques, le lopéramide doit être utilisé avec précaution chez ces patients du fait de la réduction de l'effet de premier passage (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Mises en garde et précautions d'emploi
Mises en garde
La réhydratation peut être l'élément essentiel du traitement des diarrhées aiguës de l'enfant. Elle devra être systématiquement envisagée.
La prévention ou le traitement de la déshydratation se fera par soluté de réhydratation orale. Il est recommandé d'utiliser les solutés prévus à cet effet et de respecter les modalités de reconstitution et d'utilisation.
· La concentration en Na+ devra être comprise entre 30 et 60 mmol/l, les solutés à moindre teneur en sodium (30 mmol/l) étant réservés aux déshydratations peu sévères.
· Un apport en chlore et en potassium est nécessaire afin de corriger les pertes digestives.
· La concentration recommandée en glucose se situe entre 74 et 110 mmol/l.
· L'adjonction de protéines hydrolysées ou d'acides aminés ne semble pas améliorer la réhydratation ni l'état nutritionnel.
Il est indispensable de proposer à l'enfant de boire très souvent, tous les 1/4 d'heure par exemple. A titre indicatif, le volume proposé de soluté de réhydratation orale doit être équivalent au poids perdu soit 50 à 100 ml/kg pour une déshydratation de 5 à 10 % du poids du corps.
En cas de diarrhée sévère ou prolongée, de vomissement important ou de refus d'alimentation, une réhydratation par voie intraveineuse devra être envisagée.
Ce médicament contient un colorant azoïque (le rouge cochenille ou E 124), il peut provoquer des réactions allergiques.
Ce médicament contient des parahydroxybenzoates de méthyle et de propyle et peut provoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées).
Précautions d'emploi
· Le lopéramide ne doit pas être utilisé en cas de diarrhées survenant au cours d'un traitement antibiotique à large spectre. En effet, on doit craindre alors une colite pseudomembraneuse avec toxi-infection. Dans ce cas, tout traitement entraînant une stase fécale doit être évité.
· En règle générale, le lopéramide ne doit pas être utilisé lorsqu'une inhibition du péristaltisme doit être évitée et son administration doit être interrompue en cas d'apparition de constipation ou de distension abdominale du fait du risque de séquelles importantes incluant iléeus, mégacôlon ou syndrome colectasique.
· L'insuffisant hépatique doit faire l'objet d'une surveillance particulière du fait de l'important effet de 1er passage.
· En cas de prescription d'une réhydratation par soluté de réhydratation, les modalités d'utilisation ainsi que le mode de reconstitution devront être clairement et précisément expliqués.
En l'absence de nécessité de prescrire une telle réhydratation, il est néanmoins nécessaire de clairement expliquer la nécessité de :
· réhydrater l'enfant par des boissons abondantes, salées ou sucrées, afin de compenser les pertes de liquides dues à la diarrhée (la ration quotidienne moyenne en eau est de 2 litres),
· maintenir l'alimentation le temps de la diarrhée,
o en excluant certains apports et particulièrement les crudités, les fruits, les légumes verts, les plats épicés, ainsi que les aliments ou boissons glacés.
o en privilégiant les viandes grillées, le riz.
La suppression du lait et des laitages devra être envisagée au cas par cas.
Grossesse et allaitement
Bien que le traitement s'adresse aux enfants âgés de 2 à 8 ans, les données suivantes sont fournies à titre d'information.
Grossesse
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, l'utilisation du lopéramide au cours d'un nombre limité de grossesses n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d'une exposition en cours de grossesse.
En conséquence, l'utilisation du lopéramide ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
En cas de traitement prolongé, tenir compte de ses propriétés opiacées pouvant en particulier retentir sur les fonctions digestives du nouveau-né.
Allaitement
Le passage du lopéramide dans le lait maternel est très faible; en conséquence, l'allaitement est possible en cas de traitement ponctuel par ce médicament.
En cas de traitement prolongé, tenir compte de ses propriétés opiacées.
Effets indésirables
Données issues des essais cliniques :
L'utilisation du chlorhydrate de lopéramide a été évaluée dans 76 études contrôlées et non contrôlées chez des patients ayant des diarrhées aiguës (N=1913) ou des diarrhées chroniques (N=1371) soit au total chez 3740 patients.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés avec l'utilisation de ce médicament dans ces études cliniques sont les nausées (1.8%), la constipation (1.7%) et les crampes abdominales (1.4%)
Expérience post marketing
Les effets indésirables sont classés par système organe et fréquence en utilisant la convention suivante :
Très fréquents : >1/10
Fréquents : >1/100, <1/10
Peu fréquents : >1/1000, <1/100
Rares : >1/10000, <1/1000
Très rares : <1/10000
Aucune fréquence n'est indiquée lorsque celle-ci n'a pu être estimée sur la base des données disponibles.
Affections de la peau et des tissus sous-cutanés :
Rash, urticaire, prurit
Affections du système immunitaire :
Réactions allergiques et dans certains cas, réactions d'hypersensibilité sévère incluant oedème de Quincke, choc anaphylactique et réactions anaphylactoïde.
Affections gastro-intestinales :
Fréquents : nausées, constipation, crampes abdominales.
Douleur abdominale, iléeus, distension abdominale, vomissement, mégacôlon incluant le syndrome colectasique, flatulence, dyspepsie, sécheresse buccale.
Affections du rein et des voies urinaires :
Rétention urinaire.
Affections du système nerveux central :
Très rares : somnolence, vertige, perte de connaissance et diminution du niveau de conscience.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration :
Asthénie.
Surdosage
Symptômes :
En cas de surdosage (y compris de surdosage lié à une insuffisance hépatique), une dépression du système nerveux central (diminution de la vigilance, somnolence, myosis, hypertonie, dépression respiratoire, incoordination motrice) une rétention urinaire et un iléus peuvent être observés. Les enfants peuvent être plus sensibles aux effets sur le système nerveux central.
Procédure d'urgence, antidote :
La naloxone peut être utilisée comme antidote. La durée d'action de la spécialité étant plus longue que celle de la naloxone (1 à 3 heures), il peut être nécessaire de renouveler l'administration de cette dernière. En conséquence, le patient doit être maintenu sous surveillance médicale pendant au moins 48 heures pour déceler toute dépression du système nerveux central.
Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Ce médicament provoque parfois une somnolence discrète et transitoire, des vertiges ou de la fatigue.
L'attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de certaines machines, sur les risques éventuels attachés à l'emploi de ce médicament.
Propriétés pharmacologiques
ANTI-DIARRHEIQUE, code ATC : A07 DA 03
(A: appareil digestif et métabolisme)
· Antidiarrhéique analogue structurel des opiacés.
· Activité antisécrétoire par augmentation du flux hydro-électrolytique de la lumière intestinale vers le pôle plasmatique de l'entérocyte et réduction du flux inverse.
· Ralentissement du transit colique avec augmentation des contractions segmentaires.
· Effets rapides et durables.
· Respecte les caractères bactériologiques et parasitologiques des selles.
Le lopéramide est peu résorbé par voie digestive. Il subit un important effet de premier passage hépatique.
Les concentrations plasmatiques sont faibles (2 ng/ml après l'administration d'environ 8 mg de lopéramide par jour).
Chez l'homme, le pic plasmatique se situe entre 2 et 4 heures.
Le lopéramide est principalement métabolisé par le foie et sa demi-vie d'élimination est de 10,8 heures avec des variations allant de 9 à 14 heures. Les études de distribution chez le rat montrent une forte affinité pour la paroi intestinale, le lopéramide se liant préférentiellement aux récepteurs de la couche musculaire longitudinale. Chez l'homme, le lopéramide est bien absorbé par l'intestin, mais il est pratiquement complètement métabolisé par le foie où il est conjugué et excrété par la bile. Du fait du très grand effet de premier passage hépatique, les concentrations plasmatiques en lopéramide restent extrêmement faibles. Son élimination se fait principalement dans les fèces.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
3 ans.
Précautions particulières de conservation :Pas de précautions particulières de conservation.
90 ml en flacon (verre) avec seringue pour administration orale (PE) + racleur (PE)