Pentetate d'indium [111 in] mallinckrodt france, solution injectable, flacon multidose de 10 ml
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Pentetate indium mallinckrodt est un médicament mis à disposition dans le milieu hospitalier sous forme de solution injectable (37 MBq/mL).
Mis en vente le 22/02/2000 par MALLINCKRODT FRANCE. Médicament pris en charge par les collectivités et rétrocédable par les pharmacies hospitalières par prolongation des conditions d'inscription.
À propos
- Pentétate d'indium [111In]
Principes actifs
- Pentétate trisodique de calcium
- Sodium chlorure
- Phosphate disodique
- Eau pour préparations injectables
Excipients
divers
produits radiopharmaceutiques à usage diagnostique
système nerveux central
autres produits radiopharmaceutiques à usage diagnostique
111in-indium pentétate
Classification ATC
Statut
Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 22/02/2000.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Etude du transit du liquide céphalorachidien
- Détection de fuite du liquide céphalorachidien
Indications thérapeutiques
Ce médicament est à usage diagnostique uniquement.
- Etude du transit du liquide céphalorachidien (LCR) :
. diagnostic d'obstruction.
. diagnostic différentiel entre hydrocéphalie à pression normale et autres hydrocéphalies.
- Détection de fuite du liquide céphalorachidien (rhinorrhée ou otorrhée).
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
- Trouble de la coagulation et traitement anticoagulant.
- Hypertension intracrânienne.
- Grossesse : les examens utilisant des radionucléides chez la femme enceinte entraînent également l'irradiation du foetus. Il ne faut réaliser au cours de la grossesse que les seules investigations absolument nécessaires lorsque le bénéfice probable dépasse les risques encourus par la mère et le foetus.
- Allaitement : avant d'administrer un médicament radiopharmaceutique à une femme souhaitant poursuivre l'allaitement, il convient d'estimer si cet examen peut être différé jusqu'à la fin de l'allaitement. Sinon, il convient de s'assurer que le radiopharmaceutique choisi est le plus approprié compte tenu de l'activité susceptible de passer dans le lait maternel. Si l'administration d'un produit radioactif est indispensable, le lait sera tiré avant l'injection et conservé pour être utilisé ultérieurement. L'allaitement doit être suspendu pendant au moins 2 jours après l'injection et le lait produit pendant cette période doit être éliminé. L'allaitement peut être repris lorsque l'activité dans le lait ne risque pas d'entraîner une dose de radiations pour l'enfant supérieure à 1 mSv.
Posologie et mode d'administration
- Administration par voie intrathécale (lombaire ou sous-occipitale).
- L'activité recommandée chez l'adulte est de 10 à 20 MBq.
- L'activité destinée à l'enfant doit être calculée en fonction de sa masse corporelle en appliquant la formule suivante :
Activité pédiatrique (MBq) = [Activité chez l'adulte ( MBq) x masse corporelle de l'enfant (kg)] / 70.
- Dix à quinze minutes après injection par voie lombaire, une scintigraphie de contrôle doit être effectuée au niveau du site d'injection afin de détecter une éventuelle activité extra-méningée, qui pourrait conduire à des erreurs d'interprétation.
- Les premières acquisitions céphaliques peuvent être réalisées au plus tôt 1 heure à 1 heure 30 après l'injection. Les acquisitions ultérieures sont effectuées aux 3ème, 6ème et 24ème heures, parfois même aux 48ème et 72ème heures après l'injection, en fonction de l'information diagnostique recherchée. Lors d'une injection sous-occipitale, l'acquisition des premières images doit être effectuée dès la 15ème minute. Les horaires d'acquisition proposés ci-dessus doivent être avancés de 1 à plusieurs heures pour les acquisitions ultérieures.
- En cas d'otorrhée ou de rhinorrhée, l'écoulement du LCR peut être si faible que la fuite n'est pas détectable sur les images. Dans ce cas, on peut démontrer la fuite de liquide céphalorachidien en mesurant l'activité de tampons d'ouate placés dans les conduits auditifs externes ou dans les narines.
Mises en garde et précautions d'emploi
- Ce produit est un médicament radiopharmaceutique.
Les produits radiopharmaceutiques ne doivent être manipulés que par des personnes qualifiées, autorisées par les autorités compétentes pour l'utilisation et la manipulation de radionucléaires.
- Les produits radiopharmaceutiques ne doivent être réceptionnés, utilisés et administrés que par des personnes autorisées dans les services agréés. Leur réception, leur stockage, leur utilisation, leur transfert et leur élimination sont soumis aux réglementations et aux autorisations appropriées des autorités compétentes.
- La préparation d'un médicament radiopharmaceutique doit tenir compte des principes de radioprotection et de qualité pharmaceutique. Des précautions particulières doivent être prises pour assurer la stérilité de la préparation conformément aux principes de Bonnes Pratiques de Fabrication des médicaments pharmaceutiques.
- Dans un grand pourcentage d'examens, l'activité extra-méningée semble due à une mauvaise ponction lombaire ou à des fuites au point de ponction. Ceci peut créer des difficultés d'interprétation. Il est donc recommandé de réaliser une acquisition de contrôle au site d'injection pour mettre en évidence une activité extra-rachidienne.
- Grossesse : avant d'administrer un médicament radiopharmaceutique à une femme en âge de procréer, toute éventualité de grossesse doit être écartée. Toute femme n'ayant pas eu ses règles doit être considérée comme enceinte jusqu'à preuve du contraire. Dans le doute, il est important que l'exposition aux rayonnements soit réduite au minimum pour obtenir les informations cliniques souhaitées. D'autres techniques n'impliquant pas l'emploi de radiations ionisantes peuvent être envisagées si elles n'altèrent pas la qualité diagnostique.
Grossesse et allaitement
Grossesse :
Avant d'administrer un médicament radiopharmaceutique à une femme en âge de procréer, toute éventualité de grossesse doit être écartée. Toute femme n'ayant pas eu ses règles doit être considérée comme enceinte jusqu'à preuve du contraire. Dans le doute, il est important que l'exposition aux rayonnements soit réduite au minimum pour obtenir les informations cliniques souhaitées. D'autres techniques n'impliquant pas l'emploi de radiations ionisantes peuvent être envisagées si elles n'altèrent pas la qualité diagnostique.
Les examens utilisant des radionucléides chez la femme enceinte entraînent également l'irradiation du foetus. Il ne faut réaliser au cours de la grossesse que les seules investigations absolument nécessaires lorsque le bénéfice probable dépasse les risques encourus par la mère et le foetus.
Allaitement :
Avant d'administrer un médicament radiopharmaceutique à une femme souhaitant poursuivre l'allaitement, il convient d'estimer si cet examen peut être différé jusqu'à la fin de l'allaitement. Sinon, il convient de s'assurer que le radiopharmaceutique choisi est le plus approprié compte tenu de l'activité susceptible de passer dans le lait maternel.
Si l'administration d'un produit radioactif est indispensable, le lait sera tiré avant l'injection et conservé pour être utilisé ultérieurement. L'allaitement doit être suspendu pendant au moins 2 jours après l'injection et le lait produit pendant cette période doit être éliminé. L'allaitement peut être repris lorsque l'activité dans le lait ne risque pas d'entraîner une dose de radiations pour l'enfant supérieure à 1 mSv.
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Aucune connue à ce jour.
Effets indésirables
Le fait de procéder à une injection intrathécale peut occasionner des réactions secondaires qui sont habituellement de nature bénigne. Les symptômes observés sont des maux de tête et des signes d'irritation méningée, qui, en règle générale disparaissent dans les 48 heures. Des méningites aseptiques et des fièvres ont été signalées.
En cas d'administration sous-occipitale, le produit radiopharmaceutique peut se trouver dans le voisinage immédiat des points d'émergence des paires crâniennes issues du tronc cérébral. Les nerfs oculomoteurs, faciaux, cochléo-vestibulaires, peuvent être éventuellement stimulés et occasionner de façon transitoire des effets tels que ptosis des paupières, acouphènes ou relâchement du coin de la bouche.
Pour chaque patient, l'exposition aux radiations ionisantes doit être justifiée par le bénéfice attendu. L'activité administrée doit correspondre à la plus faible dose de radiations possible compatible avec l'obtention de l'information diagnostique escomptée. L'exposition aux radiations ionisantes peut théoriquement induire des cancers et/ou des anomalies héréditaires. Pour les examens de médecine nucléaire à visée diagnostique, l'expérience montre que la fréquence de ces effets indésirables est très faible en raison des faibles activités utilisées.
La plupart des examens diagnostiques de médecine nucléaire délivrent une dose efficace inférieure à 20 mSv. Des doses plus élevées peuvent être justifiées dans certains cas.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr.
Surdosage
En cas d'administration d'une activité excessive, la dose délivrée au patient peut être diminuée en favorisant l'élimination par diurèse forcée avec augmentation de l'apport hydrique et mictions fréquentes.
Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Aucun effet connu à ce jour.
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : PRODUIT RADIOPHARMACEUTIQUE A USAGE DIAGNOSTIQUE.
Code ATC : V09EA01.
La pharmacologie du pentétate n'a pas été étudiée. Néanmoins, le pentétate est un agent complexant. Puisque la préparation contient suffisamment d'ions Ca++ pour permettre de complexer la fraction de pentétate non complexée par l'indium [111In], aucun effet pharmacodynamique ne peut être attendu.
- Après injection dans l'espace sous-arachnoïdien au niveau lombaire, le pentétate d'indium [111In] migre vers l'espace cervical sous-arachnoïdien et s'accumule habituellement dans la fosse postérieure après 1 à 1,5 heure. Trois heures après injection, l'activité est observée dans les scissures de Sylvius et interhémisphèrique. Après 6 heures, le traceur atteint la convexité des hémisphères et c'est à ce niveau qu'il passe du liquide céphalorachidien dans le sang. Le pentétate d'indium [111In] est ensuite rapidement excrété par filtration glomérulaire. Après 24 heures, l'activité la plus importante se trouve dans les sites de résorption le long du sinus longitudinal supérieur.
- En cas d'altération de la circulation du LCR, cette cinétique de distribution est modifiée ce qui donne les informations nécessaires au diagnostic.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
8 jours à compter de la date de libération. La date de péremption est indiquée sur le conditionnement extérieur ainsi que sur le flacon.
8 heures après le premier prélèvement.
Précautions particulières de conservation :
- A conserver à une température ne dépassant pas + 25°C. La préparation ne contient pas d'agent bactériostatique.
- La date de péremption est indiquée sur le conditionnement extérieur ainsi que sur le flacon.
- A utiliser dans les 8 heures suivant la première utilisation et conserver à une température comprise entre + 2°C et + 8°C.
- La conservation doit se faire conformément aux réglementations nationales relatives aux produits radioactifs.
Aucune connue à ce jour.
- Les précautions appropriées d'asepsie et de radioprotection doivent être respectées.
- Le flacon doit rester dans sa protection en plomb.
- Le flacon ne doit jamais être débouché. Après désinfection du bouchon, la solution peut être prélevée aseptiquement à travers le bouchon à l'aide d'une seringue et d'une aiguille stériles à usage unique.
- L'administration de produits radiopharmaceutiques présente des risques pour l'entourage du patient en raison de l'irradiation externe ou de la contamination par les urines, les vomissements, les expectorations. Par conséquent, il faut donc prendre les mesures de protection contre les radiations conformément aux réglementations nationales.
- L'élimination des déchets doit se faire en accord avec les réglementations nationales et internationales.
Flacon multidose de 10 ml, en verre incolore de type I, fermé par un bouchon en bromobutyle et scellé par une capsule en aluminium.