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Tetmodis gé 25 mg comprimé flacon de 112

Tetmodis gé est un médicament générique mis à disposition dans le milieu hospitalier sous forme de comprimé sécable (112) à base de Tétrabénazine (25 mg).
Mis en vente le 16/06/2011 par BLUEFISH PHARMACEUTICALS. Médicament pris en charge par les collectivités et rétrocédable par les pharmacies hospitalières par prolongation des conditions d'inscription.

 

À propos

    Principes actifs

  • Tétrabénazine

    Excipients

  • Amidon de maïs
  • Lactose
  • Talc (E553b)
  • Fer oxyde (E172)
  • Magnésium stéarate (E572)

    Classification ATC

    • système nerveux

      • autres médicaments du système nerveux

        • autres médicaments du système nerveux

          • autres médicaments du système nerveux

            • tétrabénazine

    Statut

    Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 16/06/2011.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Chorée de Huntington

Indications thérapeutiques

Tetmodis est indiqué pour le traitement des troubles moteurs hyperkinétiques de la chorée de Huntington.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

·         Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients.

·         La tétrabénazine peut bloquer l'action de la réserpine. Ces substances ne doivent donc pas être prises concomitamment.

·         En association aux inhibiteurs de la monoamine oxydase.

·         Présence d'un syndrome hypokinétique avec rigidité (parkinsonisme).

·         Dépression.

·         Allaitement.

·         Phéochromocytome.

·         Tumeurs prolactino-dépendantes, par ex. tumeur de l'hypophyse ou cancer du sein.

 

Posologie et mode d'administration

Les comprimés sont destinés à une administration par voie orale. Le traitement doit être supervisé par un médecin expérimenté dans le traitement des mouvements anormaux.

Adultes

Chorée de Huntington

Le dosage et l'administration sont individuelles, les recommandations suivantes ne sont données qu'à titre informatif.

Une dose initiale de 12,5 mg/jour une à trois fois par jour est recommandée. Elle peut être augmentée tous les trois à quatre jours de 12,5 mg jusqu'à l'obtention d'un effet optimal ou jusqu'à l'apparition d'effets indésirables (sédation, parkinsonisme, dépression).

La dose quotidienne maximale est de 200 mg.

Si aucune amélioration n'est constatée au bout de sept jours à une dose maximale, il est peu probable que le produit soit efficace pour le patient, que ce soit en augmentant la dose ou en prolongeant la durée du traitement.

Sujets âgés

Aucune étude spécifique n'a été menée sur les personnes âgées, mais des doses standard de tétrabénazine ont été administrées à des patients âgés sans apparition d'effets indésirables apparents. Des symptômes semblables à un syndrome parkinsonien sont assez fréquents chez ces patients et peuvent nécessiter une diminution de la dose.

Enfants

Aucune étude contrôlée appropriée n'a été menée sur les enfants. Le traitement n'est pas recommandé chez l'enfant.

Patients présentant une insuffisance hépatique

Chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique légère à modérée, la moitié de la dose initiale et une titration plus lente de la dose sont recommandés. Les patients atteints d'une insuffisance hépatique sévère n'ont pas fait l'objet d'étude, par conséquent une précaution particulière est recommandée chez ces patients (voir également les rubriques Mises en garde et précautions d'emploi et Propriétés pharmacocinétiques).

Patients présentant une insuffisance rénale

Aucune étude n'a été menée sur les patients atteints d'insuffisance rénale. Une précaution particulière est conseillée pour le traitement de ces patients.

Comprimé sécable.

Comprimé jaune, rond et plat avec barre de cassure sur une face.

Le comprimé peut être divisé en deux demi-doses égales.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

Les patients atteints de problèmes héréditaires rares d'intolérance au galactose, de déficit en lactase de Lapp ou de malabsorption du glucose et du galactose ne doivent pas prendre ce médicament.

Des effets indésirables liés à la  dose tels qu'une sédation, une dépression et l'apparition d'un syndrome hypokinétique avec rigidité (parkinsonisme) sont possibles. Dans ce cas, la dose doit être réduite et l'arrêt de la tétrabénazine doit être envisagé si les manifestations ne disparaissent pas.

Les inhibiteurs MAO sont contre-indiqués (voir rubrique Contre-indications) et doivent être arrêtés 14 jours avant le début du traitement par tétrabénazine.

Tetmodis doit être utilisé avec précaution chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Un syndrome malin des neuroleptiques a été décrit lors de l'utilisation de tétrabénazine et après son arrêt brusque.

Le syndrome malin des neuroleptiques est une complication rare du traitement par la tétrabénazine. Le syndrome malin des neuroleptiques apparaît le plus souvent en début de traitement, suite à une modification de la dose ou en cas de traitement à long cours. Les principaux symptômes incluent : troubles de la conscience,  rigidité, hyperthermie, dysautonomie (sudation et fluctuations de la pression artérielle) et une augmentation du taux de la créatine phosphokinase. Si les symptômes apparaissent, le traitement doit être arrêté immédiatement et un traitement approprié doit être mis en place.

Tétrabénazine provoque un allongement (jusqu'à 8msec) de l'intervalle QT corrigé. Tétrabénazine doit être utilisé avec précaution chez les patients recevant un traitement avec des médicaments qui prolongent l'intervalle QTc, chez les patients ayant un syndrome du QT long congénital ou souffrant d'une arrhythmie cardiaque (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

 

Grossesse et allaitement

Grossesse

Les études sur les animaux sont insuffisantes au regard des effets possibles sur la grossesse, le développement embryo-foetal, la naissance ou le développement post-partum (voir rubrique Données de sécurité précliniques). Il n'existe pas de donnée précise concernant l'utilisation de la tétrabénazine chez les femmes enceintes et le risque potentiel chez les humains n'est pas déterminé.

Tetmodis ne doit pas être utilisé durant la grossesse à moins qu'aucun traitement alternatif ne soit disponible.

Allaitement

La tétrabénazine est contre-indiquée pendant l'allaitement (voir rubrique Contre-indications). L'allaitement doit être arrêté si un traitement par tétrabénazine est nécessaire.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Tetmodis ne doit pas être utilisé en association à la réserpine ou les inhibiteurs MAO.

La lévodopa doit être administrée avec précaution en association à Tetmodis.

L'utilisation concomitante d'antidépresseurs tricycliques, d'alcool, d'opiacés, d'agents bêta-bloquants, d'hypertenseurs, d'hypnotiques et de neuroleptiques est déconseillée.

Aucune étude d'interaction avec la tétrabénazine n'a été menée in vivo, et les enzymes du métabolisme sont partiellement inconnues. Des études in vitro indiquent que la tétrabénazine peut avoir une action d'inhibiteur du CYP2D6 et ainsi provoquer une augmentation des concentrations plasmatiques des médicaments métabolisés par le CYP2D6.

Les inhibiteurs du CYP2D6 (par ex. fluoxétine, paroxétine, terbinafine, moclobémide et quinidine) peuvent entraîner une augmentation des concentrations plasmatiques du métabolite actif, la dihydrotétrabénazine, c'est pourquoi leur association doit se faire avec précaution. Une réduction de la dose de tétrabénazine peut se révéler nécessaire.

Tétrabénazine est à utiliser avec précaution en association avec des médicaments qui prolongent l'intervalle QTc comme les antipsychotiques (chlorpromazine, thioridazine), les antibiotiques (gatifloxacin, moxifloxacin) et les antiarrhytmiques classe IA et III (quinidine, procainamide, amiodarone, sotalol).

 

Effets indésirables

Les effets indésirables suivants sont classés selon la classe de système d'organe et leur fréquence :

·         Très fréquent (≥ 1/10)

·         Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10)

·         Peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100)

·         Rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000)

·         Très rare (< 1/10 000)

Affections psychiatriques

Très fréquent : dépression.

Fréquent : anxiété, insomnie, confusion.

Affections du système nerveux

Très fréquent : somnolence (en cas de doses élevées), syndrome parkinsonien (en cas de doses élevées).

Peu fréquent : altération de la conscience.

Rare : syndrome malin des neuroleptiques (SMN) (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

Affections vasculaires

Fréquent : hypotension.

Affections gastro-intestinales

Fréquent : dysphagie, nausées, vomissements, diarrhée, constipation.

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Peu fréquent : symptômes extrapyramidaux sévères incluant une rigidité musculaire, dys autonomie.

Très rare : lésions du muscle squelettique.

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Peu fréquent : hyperthermie.

Pour les effets indésirables suivants, il est impossible d'évaluer l'incidence à partir de données disponibles :

Affections psychiatriques : désorientation, nervosité.

Affections du système nerveux : ataxie, akathisie, dystonie, vertige, amnésie.

Affections vasculaires : bradycardie, douleur épigastrique, sécheresse buccale.

 

Surdosage

Les signes et symptômes d'un surdosage peuvent inclure une somnolence, une sudation, une hypotension et une hypothermie. Le traitement est symptomatique.

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Les patients doivent être informés que Tetmodis peut causer une somnolence et donc modifier leurs aptitudes (capacité de conduite, utilisation de machines, etc.) selon un degré qui varie en fonction de la dose administrée et de la sensibilité personnelle.

 

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : autres médicaments du système nerveux, code ATC : N07XX06

Les principaux effets de Tetmodis ressemblent étroitement à ceux de la réserpine, mais Tetmodis diffère de par son activité périphérique très inférieure et une durée d'action plus courte.

Des études menées sur les animaux ont montré que la tétrabénazine altère le métabolisme des amines biogènes, par exemple celui de la sérotonine et de la noradrénaline et que cette activité est limité au cerveau. L'hypothèse est que cet effet de la tétrabénazine sur les amines dans le cerveau explique les effets cliniques observés sur le cerveau. La tétrabénazine inhibe la recapture des monoamines dans le récepteur périphérique des neurones présynaptiques du système nerveux central. Cela entraîne une déplétion des monoamines, y compris de la dopamine. La déplétion en dopamine provoque une hypokinésie conduisant à une diminution de la sévérité de la chorée. La tétrabénazine inhibe la recapture des monoamines dans les récepteurs synaptiques par une liaison réversible et à court terme avec le transporteur vésiculaire des monoamines (VMAT). Le VMAT2 transporte les monoamines en particulier vers les neurones des systèmes central et périphérique tandis que le VMAT1 régule le transport vers le tissu chromaffine périphérique. La tétrabénazine a plus d'affinité pour le VMAT2 que le VMAT1. C'est pourquoi la tétrabénazine a un effet périphérique limité et de courte durée.

La tétrabénazine présente une biodisponibilité faible et variable. Elle est fortement métabolisée par le premier passage hépatique. Le métabolite principal, l'hydroxytétrabénazine, est formé par réduction. Une petite quantité de tétrabénazine inchangée peut être détectée dans les urines. Dans la mesure où l'hydroxytétrabénazine est connue pour être aussi active que la tétrabénazine dans la réduction des amines du cerveau, elle semble être le principal agent thérapeutique.

Populations particulières

Insuffisance hépatique

L'insuffisance hépatique légère à modérée augmente l'exposition et prolonge les demi-vies de la tétrabénazine et de l'hydroxytétrabénazine (4 patients avec un score de Child Pugh de 5-6 et 1 patient avec un score de Child Pugh de 9). L'insuffisance hépatique sévère n'a pas fait l'objet d'étude.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :

3 ans.

Précautions particulières de conservation :

À conserver dans l'emballage d'origine, à l'abri de la lumière

Flacon de comprimés rond blanc en polyéthylène haute densité (PEHD) avec bouchon à vis en polypropylène (PP) inviolable et sécurité enfant avec dessiccateur intégré contenant 112 comprimés.