Bicalutamide teva 50 mg, comprimé pelliculé, boîte de 30
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Bicalutamide teva est un médicament générique sous forme de comprimé pelliculé (30) à base de Bicalutamide (50 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 19/02/2008 par TEVA SANTE au prix de 53,92€.
À propos
- Bicalutamide
Principes actifs
- Noyau :
- Cellulose microcristalline (E460)
- Povidone (E1201)
- Croscarmellose sodique (E468)
- Sodium laurylsulfate (E487)
- Lactose
- Silice (E551)
- Magnésium stéarate (E572)
- Pelliculage :
- Hypromellose (E464)
- Polydextrose (E1200)
- Titane dioxyde (E171)
- Macrogol
Excipients
antinéoplasiques et immunomodulateurs
thérapeutique endocrine
antihormones et apparentés
anti-androgènes
bicalutamide
Classification ATC
Statut
Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 19/02/2008.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Cancer de la prostate avancé
Indications thérapeutiques
Traitement du cancer de la prostate avancé en association avec un analogue de l'hormone de libération de l'hormone lutéinisante (LH-RH) ou avec la castration chirurgicale.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
· Hypersensibilité au bicalutamide ou à l'un des excipients (voir rubrique Composition).
· Le bicalutamide est contre-indiqué chez les femmes et les enfants (voir rubrique Grossesse et allaitement).
· Administration concomitante de terfénadine, d'astémizole et de cisapride (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Posologie et mode d'administration
Hommes adultes, y compris les sujets âgés
Un comprimé une fois par jour à la même heure chaque jour (généralement le matin ou le soir).
Le traitement doit commencer dans la semaine précédant l'instauration d'un analogue de la LH-RH ou au moment de la castration chirurgicale.
Insuffisance rénale
Il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie chez les patients insuffisants rénaux.
Insuffisance hépatique
Il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie en cas d'insuffisance hépatique légère.
Chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée à sévère, une accumulation de bicalutamide peut se produire (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Enfants et adolescents
Le bicalutamide est contre-indiqué chez l'enfant (voir rubrique Contre-indications).
Comprimé pelliculé biconvexe de couleur blanche à blanchâtre, portant la mention « 93 » gravée sur une face et « 220 » sur l'autre face.
Mises en garde et précautions d'emploi
L'initiation du traitement doit se faire sous la supervision directe d'un spécialiste.
Le bicalutamide est fortement métabolisé par le foie. Les données disponibles semblent indiquer que l'élimination peut être plus lente chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère, ce qui peut entraîner une accumulation plus importante du médicament. Par conséquent, la prudence s'impose en cas d'administration de bicalutamide à des patients atteints d'insuffisance hépatique modérée à sévère.
La fonction hépatique devrait être testée régulièrement en raison des modifications hépatiques potentielles.
Dans la plupart des cas, ces modifications surviennent dans les premiers 6 mois du traitement par bicalutamide.
Des cas rares d'anomalies ou d'insuffisances sévères de la fonction hépatique ont été observés avec le bicalutamide et des issues fatales ont été rapportées (voir rubrique Effets indésirables); si ces changements sont graves, l'arrêt du traitement par le bicalutamide doit être considéré.
Il a été montré que le bicalutamide inhibe le cytochrome P450 (CYP 3A4). La prudence est recommandée en cas d'administration concomitante de médicaments majoritairement métabolisés par le CYP 3A4 (voir rubriques Contre-indications et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Une diminution de la tolérance au glucose a été observée chez les hommes recevant des agonistes de la LH-RH. Cela peut se manifester par un diabète ou une perte du contrôle de la glycémie chez les hommes ayant un diabète pré-existant. Le contrôle de la glycémie doit donc être considéré chez les patients recevant du bicalutamide et des agonistes de la LH-RH.
Ce produit contient 35 mg de lactose monohydraté.
Les patients atteints de troubles héréditaires rares d'intolérance au galactose, de déficit en lactase de Lapp ou de malabsorption du glucose-galactose ne doivent pas prendre ce médicament.
Grossesse et allaitement
Le bicalutamide est contre-indiqué chez les femmes; il ne doit donc pas être administré pendant la grossesse ou l'allaitement.
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Il n'y a aucune preuve d'une éventuelle interaction pharmacodynamique ou pharmacocinétique entre le bicalutamide et les analogues de la LH-RH.
Les études in vitro indiquent que l'énantiomère (R) du bicalutamide est un inhibiteur du cytochrome CYP 3A4 et qu'il possède des effets inhibiteurs plus faibles sur les cytochromes CYP 2C9, 2C19 et 2D6.
Bien que les études cliniques utilisant l'antipyrine comme marqueur de l'activité du cytochrome P450 (CYP) n'aient pas mis en évidence d'interactions médicamenteuses potentielles avec le bicalutamide, l'augmentation de l'exposition moyenne au midazolam (ASC) peut aller jusqu'à 80 % après la co-administration de bicalutamide pendant 28 jours. Une telle augmentation peut avoir des répercussions cliniques pour les médicaments à marge thérapeutique étroite. Par conséquent, l'administration concomitante de terfénadine, d'astémizole et de cisapride est contre-indiquée (voir rubrique Contre-indications) et la prudence s'impose en cas d'administration concomitante de ciclosporine ou d'inhibiteurs calciques. Il peut être nécessaire de diminuer la posologie de ces médicaments, notamment s'il y a des signes d'effet majoré ou indésirable. Dans le cas d'un traitement par ciclosporine, une surveillance étroite des concentrations plasmatiques et de la condition clinique lors de l'initiation ou de l'arrêt du traitement par bicalutamide est recommandée.
La prudence s'impose en cas d'administration concomitante de médicaments susceptibles d'inhiber l'oxydation du bicalutamide, à savoir des médicaments contenant du kétoconazole ou de la cimétidine. Une telle administration concomitante pourrait en théorie augmenter les concentrations plasmatiques du bicalutamide, ce qui pourrait théoriquement mener à une majoration des effets indésirables.
Les études in vitro ont montré que le bicalutamide peut déplacer la warfarine, un anticoagulant coumarinique, de ses sites de liaison aux protéines. Il est donc recommandé de contrôler fréquemment et régulièrement le temps de Quick après l'instauration du traitement par bicalutamide chez les patients traités par des anticoagulants coumariniques.
Effets indésirables
Dans cette section, les événements indésirables sont définis comme suit: très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, ≤ 1/100), rare (≥ 1/ 10 000, ≤ 1/1 000), très rare (≤ 1/10 000), inconnu (ne peut être estimé avec les données disponibles).
Affections hématologiques et du système lymphatique
Très fréquent : Anémie.
Affections du système immunitaire
Peu fréquent : Hypersensibilité, oedème angioneurotique et urticaire.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Fréquent : Diminution de l'appétit.
Affections psychiatriques
Fréquent : Baisse de la libido, dépression.
Affections du système nerveux
Très fréquent : Vertiges.
Fréquent : Somnolence.
Affections vasculaires
Très fréquent: Bouffées de chaleur.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Peu fréquent: Pneumopathie interstitiellea (des issues fatales ont été rapportées).
Affections gastro-intestinales
Très fréquent: Douleurs abdominales, constipation, nausées.
Fréquent: Dyspepsie, flatulences.
Affections hépatobiliaires
Fréquent : hépatotoxicité, jaunisse, hypertransaminasémieb.
Rare : Insuffisance hépatique (des issues fatales ont été rapportées)c.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent: Alopécie, hirsutisme/repousse des cheveux, sécheresse cutanée, prurit, éruptions cutanées.
Affections du rein et des voies urinaires
Très fréquent: Hématurie.
Affections des organes de reproduction et du sein
Très fréquent: Gynécomastie, sensibilité mammaired.
Fréquent: dysfonctionnement érectile.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Très fréquent : Asthénie, oedème.
Fréquent : douleurs thoracique.
Troubles cardiaques
Fréquent : infarctus du myocardee (des issues fatales ont été rapportées), insuffisance cardiaquee.
Investigations
Fréquent : Prise de poids.
a Listé comme un effet indésirable suite à la revue des données post-commercialisation. La fréquence a été déterminée à partir de la fréquence des effets indésirables de pneumopathie interstitielle rapportés lors de la période de traitement randomisée des études EPC réalisées avec le dosage de 150 mg.
b Les modifications de la fonction hépatique sont rarement sévères; elles sont souvent transitoires et disparaissent ou s'améliorent avec la poursuite du traitement ou après l'arrêt de celui-ci.
c Listé comme un effet indésirable suite à l'analyse des données post-commercialisation. La fréquence a été déterminée à partir de la fréquence des effets indésirables d'insuffisance hépatique rapportés chez les patients recevant un traitement avec le dosage de 150 mg de bicalutamide pendant la période en ouvert des études EPC.
d Ces effets peuvent être réduits par la castration concomitante.
e observée dans une étude pharmaco-épidémiologique avec les agonistes de LHRH et les anti-androgènes utilisés dans le traitement du cancer de la prostate. Le risque a semblé être augmenté lorsque le dosage de 50 mg de bicalutamide était utilisé en association avec les agonistes de LHRH, mais aucune augmentation du risque n'a été mise en évidence lorsque le dosage de 150 mg de bicalutamide en monothérapie a été utilisé pour traiter le cancer de la prostate.
Surdosage
Il n'existe pas de données relatives à un surdosage chez l'homme. Il n'y a pas d'antidote spécifique et le traitement doit être symptomatique. L'hémodialyse risque de ne pas être utile étant donné que le bicalutamide est très lié aux protéines et n'est pas retrouvé inchangé dans les urines. Il est recommandé d'administrer un traitement de soutien général, avec surveillance fréquente des fonctions vitales.
Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Le bicalutamide est peu susceptible d'avoir des effets sur la capacité des patients à conduire ou utiliser des machines. Cependant, le médicament peut parfois provoquer une somnolence. Tout patient concerné doit être prudent.
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : ANTIANDROGENES, Code ATC : L 02 BB03
Le bicalutamide est un anti-androgène non stéroïdien dépourvu de toute autre activité endocrinienne. Il se lie aux récepteurs androgéniques sans activer l'expression génique et il inhibe ainsi la stimulation androgénique. Cette inhibition entraîne une régression des tumeurs prostatiques. Chez certains patients, l'arrêt du traitement peut provoquer un syndrome de sevrage aux anti-androgènes.
Le bicalutamide est un racémique ; l'activité anti-androgénique est due essentiellement à l'énantiomère (R).
Le bicalutamide est bien absorbé après administration orale. Les aliments n'ont pas d'effet significatif sur la biodisponibilité du bicalutamide.
L'énantiomère (S) est excrété plus rapidement que l'énantiomère (R). La demi-vie d'élimination plasmatique est d'environ une semaine.
Du fait de sa demi-vie longue, la concentration plasmatique de l'énantiomère (R) est 10 fois plus élevée environ que celle de l'énantiomère (S) après une administration quotidienne régulière.
Après des doses répétées de 50 mg par jour, le plateau de concentration plasmatique de l'énantiomère (R) est de l'ordre de 9 g/ml. Au plateau de concentration plasmatique, l'énantiomère R est responsable à 99 % de l'activité thérapeutique.
La pharmacocinétique de l'énantiomère R n'est pas modifiée par l'âge, l'insuffisance rénale ou l'insuffisance hépatique légère à modérée. Il a été démontré que l'élimination plasmatique de l'énantiomère R est plus lente chez les patients atteints d'insuffisance hépatique sévère.
Le bicalutamide se lie aux protéines plasmatiques (à 96 % pour le racémique et à plus de 99 % pour l'énantiomère (R)) et il est fortement métabolisé (par oxydation et glucuroconjugaison) ; ses métabolites sont excrétés en proportions équivalentes par voies rénale et biliaire.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
3 ans.
Précautions particulières de conservation :A conserver dans l'emballage d'origine.
30 comprimés pelliculés sous plaquettes thermoformées transparentes PVC/PVDC/Aluminium.