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Bicalutamide eg 50 mg, comprimé pelliculé, boîte de 30

Bicalutamide eg est un médicament générique sous forme de comprimé pelliculé (30) à base de Bicalutamide (50 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 05/06/2006 par EG LABO au prix de 53,92€.

 

À propos

    Principes actifs

  • Bicalutamide

    Excipients

  • Noyau :
  • Lactose
  • Carboxyméthylamidon
  • Polyvidone (E1201)
  • Magnésium stéarate (E572)
  • Pelliculage :
  • Opadry blanc :
  • Titane dioxyde (E171)
  • Hypromellose (E464)
  • Macrogol

    Classification ATC

    • antinéoplasiques et immunomodulateurs

      • thérapeutique endocrine

        • antihormones et apparentés

          • anti-androgènes

            • bicalutamide

    Statut

    Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 05/06/2006.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Cancer avancé de la prostate
  • Cancer de la prostate localement avancé

Indications thérapeutiques

- Cancer avancé de la prostate :
Traitement du cancer avancé de la prostate associé à un traitement par un analogue de l'hormone de libération de la lutéinostimuline (LHRH) ou à une castration chirurgicale (dose quotidienne : 50 mg de bicalutamide).
- Cancer de la prostate localement avancé :
Le bicalutamide (à la dose quotidienne de 150 mg) est indiqué soit en monothérapie, soit en traitement adjuvant à une prostatectomie radicale ou à une radiothérapie chez des patients atteints de cancer de la prostate localement avancé présentant un risque élevé de progression de la maladie (voir rubrique propriétés pharmacodynamiques).

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

- Hypersensibilité au bicalutamide ou à l'un des excipients.
- Femmes.
- Enfants.
- Antécédents de toxicité hépatique associée à la prise de bicalutamide.
- Ce produit contient du lactose. Les patients souffrant de problèmes héréditaires rares d'intolérance au galactose, de déficit en lactase de Lapp ou de malabsorption du glucose ou du galactose ne doivent pas prendre ce médicament.
- L'administration de terfénadine, d'astémizole ou de cisapride concomitante à la prise de bicalutamide est contre-indiquée (voir rubrique interactions).

 

Posologie et mode d'administration

- Adultes de sexe masculin, y compris les personnes âgées :
. Cancer avancé de la prostate :
Un comprimé de 50 mg une fois par jour.
Voie d'administration : orale. Les comprimés doivent être avalés entiers avec de l'eau.
Le traitement par le bicalutamide doit être débuté au moins 3 jours avant de commencer le traitement par un analogue de la LHRH, ou en même temps que la castration chirurgicale.
. Cancer de la prostate localement avancé :
Trois comprimés de 50 mg (150 mg) une fois par jour.
Voie d'administration : orale. Les comprimés doivent être avalés entiers avec de l'eau.
Le bicalutamide 150 mg est à prendre sans interruption pendant au moins 2 ans ou jusqu'à la progression de la maladie.
- Enfants et adolescents :
Le bicalutamide n'est pas indiqué chez les enfants et les adolescents.
- Insuffisance rénale :
Aucun ajustement de dose n'est nécessaire chez les patients insuffisants rénaux. Il n'y a pas de données sur l'utilisation du bicalutamide chez les patients souffrant d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) (voir rubrique mises en garde et précautions d'emploi).
- Insuffisance hépatique :
Aucun ajustement de dose n'est nécessaire chez les patients souffrant d'insuffisance hépatique légère. Une accumulation accrue peut survenir chez les patients atteints d'insuffisance hépatique modérée à sévère (voir rubrique mises en garde et précautions d'emploi).

Comprimés pelliculés blancs, ronds, biconvexes.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

- L'initiation du traitement doit être effectuée directement par un spécialiste ; par la suite, les patients devront faire l'objet d'une surveillance régulière.
- Le bicalutamide est métabolisé dans le foie. Les résultats des recherches laissent penser que l'élimination du bicalutamide est susceptible d'être ralentie chez les patients insuffisants hépatiques sévères et que ce ralentissement pourrait entraîner une augmentation de l'accumulation du bicalutamide. En conséquence, le bicalutamide doit être utilisé avec prudence chez les patients souffrant d'insuffisance hépatique modérée à sévère.
- De rares atteintes hépatiques sévères ont été observées avec le bicalutamide (voir rubrique effets indésirables). Le traitement par bicalutamide doit être arrêté en cas de changements sévères.
- Des tests périodiques de la fonction hépatique sont justifiés pour mettre en évidence d'éventuels changements hépatiques. La majorité des changements est attendue au cours des 6 premiers mois du traitement avec le bicalutamide.
- Etant donné qu'il n'y a pas de données sur l'utilisation du bicalutamide chez les patients insuffisants rénaux sévères (clairance de la créatinine < 30 ml/min), le bicalutamide doit être utilisé avec prudence chez ces patients.
- Il est recommandé de pratiquer une surveillance périodique de la fonction cardiaque chez les patients présentant une cardiopathie.
- Ce produit contient du lactose. Les patients souffrant de problèmes héréditaires rares d'intolérance au galactose, de déficit en lactase de Lapp ou de malabsorption du glucose ou du galactose ne doivent pas prendre ce médicament.

 

Grossesse et allaitement

Le bicalutamide est contre-indiqué chez les femmes et ne doit pas être donné à des femmes enceintes ou allaitantes.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

- Aucune interaction pharmacologique ou pharmacocinétique n'a été mise en évidence entre le bicalutamide et les analogues de la LHRH.
- Des études in vitro ont montré que l'énantiomère (R) du bicalutamide est un inhibiteur du CYP 3A4 avec des effets inhibiteurs moindres sur l'activité des CYP 2C9, 2C19 et 2D6.
- Bien que des études in vitro aient indiqué la possibilité que le bicalutamide inhibe le cytochrome 3A4, plusieurs études cliniques montrent que l'échelle de cette inhibition pour la plupart des médicaments métabolisés par le cytochrome P450 n'est probablement pas cliniquement significative.
- Néanmoins, pour les médicaments ayant un indice thérapeutique étroit métabolisés dans le foie, l'inhibition du CYP3A4 provoquée par le bicalutamide pourrait ne pas être négligeable. De ce fait, l'utilisation concomitante de terfénadine, d'astémizole ou de cisapride est contre-indiquée.
- L'administration concomitante au bicalutamide de composés tels que la ciclosporine et les inhibiteurs calciques doit être pratiquée avec prudence. Une diminution du dosage de ces médicaments pourra être nécessaire, en particulier en cas de réaction médicamenteuse excessive ou indésirable. Concernant la ciclosporine, il est recommandé de surveiller étroitement les concentrations plasmatiques et l'état clinique du patient après l'initiation ou l'arrêt du traitement avec le bicalutamide.
- La prudence est de mise lors de l'administration de bicalutamide à des patients prenant des médicaments inhibant les processus d'oxydation dans le foie, par exemple : la cimétidine ou le kétoconazole. Cela pourrait entraîner une élévation des concentrations plasmatiques de bicalutamide qui pourrait, en théorie, conduire à une augmentation des effets indésirables.
- Des études in vitro ont montré que le bicalutamide peut déloger la warfarine, anticoagulant à base de coumarine, de son site de liaison protéique. Par conséquent, il est recommandé de surveiller étroitement le temps de prothrombine si le bicalutamide est débuté chez des patients recevant déjà des anticoagulants à base de coumarine.

 

Effets indésirables

Très fréquents (> = 1/10) ; fréquents (de > = 1/100 à < 1/10) ; peu fréquents (de > = 1/1000 à < 1/100) ; rares (de > = 1/10000 à < 1/1000) ; très rares (< 1/10000) ; non connus (ne pouvant être estimés au vu des données disponibles).
- Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
Peu fréquentes : Maladie pulmonaire interstitielle.
- Affections gastro-intestinales :
. Fréquentes : Diarrhée, nausée.
. Rares : Vomissement.
- Affections rénales et urinaires :
Peu fréquentes : Hématurie.
- Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
Fréquentes : Prurit, sécheresse cutanée.
- Troubles généraux et anomalies au site d'administration :
Très fréquents : Bouffées de chaleur(3), asthénie.
- Troubles du système immunitaire :
Peu fréquents : Réactions d'hypersensibilité, notamment oedème angioneurotique et urticaire.
- Affections hépatobiliaires :
. Fréquentes : Changements hépatiques (élévation des niveaux de transaminases, bilirubinémie, hépatomégalie, cholestase et jaunisse)(1).
. Rares : Insuffisance hépatique sévère, insuffisance hépatique(2).
- Affections du système reproducteur et affections mammaires :
Très fréquentes : Douleur de la poitrine au toucher(3), gynécomastie(3).
- Affections psychiatriques :
Peu fréquentes : Dépression.
(1)Les changements hépatiques sont rarement sévères, le plus souvent transitoires, disparaissant ou s'améliorant avec la poursuite du traitement ou suite à l'arrêt du traitement (voir rubrique mises en garde et précautions d'emploi).
(2)Une insuffisance hépatique est survenue très rarement chez des patients traités par le bicalutamide, mais aucune relation de cause à effet n'a été établie avec certitude. Des tests périodiques de la fonction hépatique doivent être envisagés (voir également rubrique mises en garde et précautions d'emploi).
(3)Peuvent être réduites par une castration concomitante.
EN OUTRE, LES REACTIONS INDESIRABLES SUIVANTES ONT ETE SIGNALEES DANS DES ESSAIS CLINIQUES au cours d'un traitement avec le bicalutamide avec et sans analogue de la LHRH :
- Affections cardiaques :
Très rares : Insuffisance cardiaque, angor, troubles de la conduction (notamment allongement des intervalles PR et QT), arythmies et changements non spécifiques de l'ECG.
- Affections du sang et du système lymphatique :
. Fréquentes : Anémie.
. Très rares : Thrombocytopénie.
- Affections du système nerveux :
. Fréquentes : Sensations vertigineuses, somnolence.
. Peu fréquentes : Insomnie.
- Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
Peu fréquentes : Dyspnée.
- Affections gastro-intestinales :
. Fréquentes : Constipation.
. Peu fréquents : Sécheresse buccale, trouble gastro-intestinal, dyspepsie, flatulences.
- Affections rénales et urinaires :
Peu fréquentes : Nocturie.
- Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
Fréquentes : Eruption cutanée, éruption maculopapuleuse, sueurs, hirsutisme, alopécie.
- Troubles du métabolisme et de la nutrition :
. Fréquents : Diabète, prise de poids.
. Peu fréquents : Anorexie, hyperglycémie, perte de poids.
- Troubles généraux et anomalies au site d'administration :
. Fréquents : Oedème (visage, extrémités, tronc), douleur généralisée, douleur pelvienne, frissons.
. Peu fréquents : Douleur abdominale, douleur thoracique, mal de tête, douleur au niveau du dos, douleur au niveau du cou.
- Affections du système reproducteur et affections mammaires :
Très fréquentes : Diminution de la libido, dysfonction érectile, impuissance.

 

Surdosage

- Aucun cas de surdosage n'a été rapporté.
Le bicalutamide appartenant aux composés anilide, il existe un risque théorique de développement d'une méthémoglobinémie. Une méthémoglobinémie a été observée chez l'animal suite à un surdosage. En conséquence, un patient présentant une intoxication aiguë peut être atteint de cyanose. En l'absence d'antidote, le traitement devra être symptomatique.
- En raison de la forte liaison du bicalutamide aux protéines plasmatiques, la dialyse n'est pas appropriée (le bicalutamide n'étant pas retrouvé inchangé dans les urines). Un traitement symptomatique général, incluant une surveillance fréquente des signes vitaux, est indiqué.

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines n'ont pas été étudiés. Il faut cependant noter que des sensations vertigineuses ou une somnolence peuvent occasionnellement survenir (voir rubrique effets indésirables). Tout patient ressentant ces effets doit exercer son activité avec prudence.

 

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : ANTAGONISTES HORMONAUX ET MOLECULES APPARENTEES, ANTI-ANDROGENES.
Code ATC : L02BB03.
- Le bicalutamide est un anti-androgène non stéroïdien spécifique des récepteurs androgéniques, dépourvu de toute autre activité endocrinienne.
- Il induit une régression du cancer prostatique en bloquant l'activité des androgènes au niveau de leurs récepteurs,. Sur le plan clinique, l'arrêt du bicalutamide peut entraîner un syndrome de retrait chez certains patients.
- Le bicalutamide est un racémique dont l'activité anti-androgène appartient exclusivement à l'énantiomère (R).
- Le bicalutamide 150 mg a été étudié dans le traitement de patients atteints de cancer de la prostate non métastasé, localisé (T1-T2, N0 ou NX, M0) ou localement avancé (T3-T4, tout N, M0 ; T1-T2, N+, M0), d'après une analyse combinée de 3 études en double aveugle, contrôlées contre placebo, chez 8113 patients, dans lesquelles le bicalutamide était administré en traitement hormonal immédiat ou en traitement adjuvant à une prostatectomie radicale ou une radiothérapie (irradiation externe principalement). A 7,4 ans de suivi médian, respectivement 27,4% et 30,7% de l'ensemble des patients recevant le bicalutamide et le placebo présentaient une progression objective de la maladie.
- Une réduction du risque de progression objective de la maladie a été observée dans la plupart des groupes de patients. Cette réduction était particulièrement manifeste dans les groupes présentant un risque élevé de progression de la maladie. En conséquence, les cliniciens peuvent décider que la stratégie médicale optimale pour un patient à faible risque de progression de la maladie, en particulier dans le cadre d'un traitement adjuvant faisant suite à une prostatectomie radicale, peut consister à retarder l'hormonothérapie jusqu'à l'apparition de signes de progression de la maladie.
- A 7,4 ans de suivi médian, aucune différence n'a été observée en terme de survie globale, avec 22,9% de mortalité (RR = 0,99 ; IC à 95% : 0,91 à 1,09). Toutefois, des analyses exploratoires des sous-groupes ont mis en lumière quelques tendances.
- Les données relatives à la survie sans progression et à la survie globale chez les patients atteints de cancer localement avancé sont récapitulées dans les tableaux suivants :
TABLEAU 1 : Survie sans progression dans le cadre d'un cancer localement avancé, présentée par sous-groupe de traitement.
Population d'analyse : Evénements chez les patients sous bicalutamide
// Evénements chez les patients sous placebo // Risque relatif (IC à 95%).
. Surveillance attentive : 193/335 (57,6%) // 222/322 (68,9%) // 0,60 (de 0,49 à 0,73).
. Radiothérapie : 66/161 (41,0%) // 86/144 (59,7%) // 0,56 (de 0,40 à 0,78).
. Prostatectomie radicale : 179/870 (20,6%) // 213/849 (25,1%) // 0,75 (de 0,61 à 0,91).
TABLEAU 2 : Survie globale dans le cadre d'un cancer localement avancé, présentée par sous-groupe de traitement.
Population d'analyse : Evénements chez les patients sous bicalutamide
// Evénements chez les patients sous placebo // Risque relatif (IC à 95%).
. Surveillance attentive : 164/335 (49,0%) // 183/322 (56,8%) // 0,81 de (0,66 à 1,01).
. Radiothérapie : 49/161 (30,4%) // 61/144 (42,4%) // 0,65 (de 0,44 à 0,95).
. Prostatectomie radicale : 137/870 (15,7%) // 122/849 (14,4%) // 1,09 (de 0,85 à 1,39).
- Chez les patients atteints de cancer localisé recevant le bicalutamide en monothérapie, aucune différence significative de la survie sans progression n'a été observée. De plus, ces patients présentaient une tendance vers une diminution de la survie comparativement aux patients recevant le placebo (RR = 1,16 ; IC95% de 0,99 à 1,37). De ce fait, le profil bénéfice-risque de l'utilisation du bicalutamide est jugé défavorable dans ce groupe de patients.

- Le bicalutamide est bien absorbé après administration orale. La prise de nourriture n'a entraîné aucun effet cliniquement significatif sur la biodisponibilité.
- L'énantiomère (S) est éliminé beaucoup plus rapidement que l'énantiomère (R), dont la demi-vie plasmatique d'élimination est d'environ une semaine.
- Après une administration à long terme du bicalutamide, le pic de concentration plasmatique de l'énantiomère (R) est environ 10 fois supérieure à celle obtenue après une prise unique de 50 mg de bicalutamide.
- Une posologie de 50 mg de bicalutamide par jour entraîne une concentration au plateau de l'énantiomère (R) de 9 µg/ml et en raison de sa longue demi-vie, le plateau de concentration est atteint après environ 1 mois de traitement.
- Les paramètres pharmacocinétiques de l'énantiomère (R) ne sont pas modifiés par l'âge, l'insuffisance rénale et l'insuffisance hépatique légère à modérée. En cas d'insuffisance hépatique sévère, l'élimination plasmatique de l'énantiomère (R) est ralentie.
- Le bicalutamide est fortement lié aux protéines plasmatiques [racémique à 96%, énantiomère (R) > 99%] et est essentiellement métabolisé par voie hépatique (oxydation et glucuroconjugaison). Ses métabolites sont éliminés par les voies rénale et biliaire en proportions approximativement égales.
- Dans une étude clinique, la concentration moyenne de l'énantiomère (R) dans le liquide séminal des hommes recevant le bicalutamide (150 mg/jour) était de 4,9 µg/mL. La quantité de bicalutamide potentiellement transmise à la partenaire au cours d'un rapport sexuel est faible (environ 0,3 µg/mL). Cette quantité est inférieure au seuil susceptible de provoquer des changements chez la progéniture des animaux de laboratoire.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :

5 ans.

Précautions particulières de conservation :

Pas de précautions particulières de conservation

Pas d'exigences particulières.

30 comprimés sous plaquette thermoformée (PVC/Aluminium).