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Neo-mercazole 5 mg, comprimé, tube de 50

Neo-mercazole est un médicament sous forme de comprimé (50) à base de Carbimazole (5 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 28/03/1997 par CENTRE SPECIALITES PHARMA au prix de 2,76€.

 

À propos

    Principes actifs

  • Carbimazole

    Excipients

  • Lactose
  • Dextrates
  • Amidon de pomme de terre
  • Magnésium stéarate (E572)
  • Silice (E551)

    Classification ATC

    • hormones systémiques, hormones sexuelles exclues

      • médicaments de la thyroïde

        • antithyroïdiens

          • dérivés imidazolés soufrés

            • carbimazole

    Statut

    Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 28/03/1997.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Hyperthyroïdie

Indications thérapeutiques

Hyperthyroïdies.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

·         Hypersensibilité connue au carbimazole ou à l'un des excipients.

·         Cancer TSH dépendant de la thyroïde.

·         Affections hématologiques graves préexistantes.

·         Insuffisance hépatique.

·         Allaitement (voir rubrique Grossesse et allaitement).

 

Posologie et mode d'administration

Le traitement sera initié par une dose d'attaque pendant 1 à 2 mois environ en surveillant cliniquement le patient. Les doses seront baissées progressivement, pour atteindre en 3 ou 4 mois une dose d'entretien qui sera poursuivie en général de 12 à 18 mois.

L'adaptation du traitement est indispensable car :

·         pour une posologie insuffisante : les signes d'hyperthyroïdie réapparaissent ou s'aggravent ;

·         pour une posologie excessive : une hypothyroïdie s'installe, caractérisée par l'élévation de la TSH et une augmentation du volume du goître.

Traitement d'attaque : 20 à 60 mg (4 à 12 comprimés à 5 mg) par jour pendant quelques semaines.

Traitement d'entretien : dès amélioration clinique et normalisation des épreuves fonctionnelles : 5 à 20 mg (1 à 4 comprimés à 5 mg) par jour pendant plusieurs mois.

L'administration se fait en une prise unique ou en 3 prises régulièrement espacées dans la journée, administrées de préférence au moment des repas.

Un autre schéma thérapeutique consiste :

·         dans une première phase : administration de l'antithyroïdien à la posologie du traitement d'attaque mentionné ci-dessus, jusqu'à obtention d'une hypothyroïdie biologique (obtenue après 6 semaines environ),

·         dans une seconde phase : poursuite de l'antithyroïdien à la même posologie mais en associant de la lévothyroxine pour obtenir l'euthyroïdie puis diminution progressive de l'antithyroïdien vers le 12ème mois en poursuivant la lévothyroxine, les deux produits étant arrêtés après 6 à 8 mois.

Patients âgés

Aucune adaptation de dose n'est requise. Cependant, le risque de décès suite à une neutropénie est plus élevé chez les personnes de 65 ans et plus.

Comprimé rond blanc gravé 5 sur une face, une barre de fractionnement sur l'autre face.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales :

Des cas mortels d'agranulocytose dus au carbimazole ayant été rapportés et un traitement précoce de l'agranulocytose étant essentiel, il est important que les patients soient prévenus qu'en cas d'apparition de fièvre, d'angine, d'ulcères buccaux, d'ecchymoses, de saignements ou de malaise, ils doivent immédiatement stopper le traitement et consulter leur médecin. Une numération immédiate de l'hémogramme sera pratiquée, notamment en cas de signes cliniques d'infection.

En cas d'apparition de signes ou de symptômes d'atteinte hépatique (douleur du haut abdomen, anorexie, prurit généralisé), le traitement doit être stoppé et des tests de la fonction hépatique pratiqués.

Une interruption précoce du médicament augmente la possibilité d'une guérison complète. 

Les patients incapables de suivre les recommandations ou qui ne peuvent être surveillés régulièrement ne doivent pas être traités par le carbimazole.

Des contrôles réguliers de l'hémogramme doivent être pratiqués chez les patients confus ou ayant des troubles mnésiques.

Des précautions doivent être prises en cas de goître intrathoracique, qui peut s'aggraver en début de traitement avec risque d'obstruction trachéale.

Il existe un risque d'allergie croisée entre carbimazole, thiamazole et propylthiouracile.

Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patientes présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).

Précautions d'emploi :

Ne pas administrer sans confirmation biologique de l'hyperthyroïdie.

Surveillance de la numération et de la formule sanguine avant le début du traitement et de façon hebdomadaire (risque d'agranulocytose, fréquence de l'ordre de 0,7 %) pendant les 6 premières semaines de traitement.

Des précautions particulières sont recommandées en cas d'administration simultanée de médicaments pouvant induire une agranulocytose. 

L'hyperthyroïdie non traitée agit sur l'hémostase en majorant l'effet des anticoagulants oraux. Le traitement antithyroïdien, en rétablissant une euthyroïdie, impose de recontrôler l'INR dans les premiers temps, dans la mesure où la réponse au traitement anticoagulant oral peut alors être diminuée.

 

Grossesse et allaitement

Grossesse :
Quelques anomalies ont été décrites avec le carbimazole ou avec son métabolite actif le méthimazole : aplasies circonscrites du cuir chevelu, atrésies des choanes, atrésies oesophagiennes.
Chez l'homme, la thyroïde foetale commence à fixer l'iode vers la 10-12ème semaine post-conceptionnelle. Des anomalies fonctionnelles thyroïdiennes transitoires ont été rapportées chez des nouveau-nés de mères traitées en cours de grossesse par le carbimazole.
Une hyperthyroïdie doit être traitée au cours de la grossesse.
En conséquence, s'il n'est pas possible de recourir au traitement le mieux toléré par le foetus (propylthiouracile), le carbimazole sera maintenu.
- Il sera nécessaire d'adapter les posologies afin d'obtenir une euthyroïdie voire une légère hyperthyroïdie maternelle de façon à limiter le risque d'hypothyroïdie foetale. En effet, une supplémentation maternelle en L-thyroxine s'avérerait inefficace pour le foetus puisque cette hormone passe très peu le placenta.
- Un diagnostic anténatal (échographique) sera envisagé de manière à dépister certaines des anomalies décrites ci-dessus et à surveiller la thyroïde foetale.
- Il sera pratiqué un bilan thyroïdien néonatal.
Allaitement :
En raison d'un passage dans le lait maternel de ce médicament et du risque d'hypothyroïdie néonatale, l'allaitement est contre-indiqué.

 

Effets indésirables

Sauf mention contraire, la fréquence des effets indésirables n'est pas connue.

Toute augmentation du volume du goître doit, en premier lieu, faire évoquer une hypothyroïdie par surdosage.

Les effets indésirables apparaissent généralement au cours des 8 premières semaines de traitement. Les réactions les plus fréquentes sont  nausées, céphalées, arthralgies, troubles gastriques, éruptions cutanées et prurit. Ces réactions sont généralement limitées et ne nécessitent pas l'arrêt du traitement.

Affections hématologiques et du système lymphatique : Dépression médullaire incluant neutropénie, éosinophilie, leucopénie, agranulocytose ont été rapportés. Des décès consécutifs à une agranulocytose due au carbimazole ont été rapportés. De très rares cas d'anémie hémolytique et de rares cas de thrombopénie isolée et d'anémie aplasique ont été rapportés.

Affections du système nerveux : céphalées.

Affections vasculaires : saignement.

Affections gastro-intestinales : nausées, troubles gastriques modérés, agueusie.

Affections hépatobiliaires : des troubles hépatiques tels que anomalies des tests de la fonction hépatique, hépatite, hépatite cholestatique, jaunisse cholestatique et surtout jaunisse ont été rapportés. Dans ces cas, le traitement doit être stoppé.

Affections du système endocrinien : hypothyroïdies.

Affections de la peau et des tissus sous-cutanés : éruption cutanée, prurit, urticaire. Des cas de chutes de cheveux ont été rapportés.

Affections musculo-squelettiques et systémiques : des cas isolés de myopathie ont été rapportés. En cas de myalgie, les taux de créatinine phosphokinase doivent être mesurés.

Troubles généraux et anomalies au site d'administration : fièvre, malaise.

Lésions, intoxications et complications liées aux procédures : ecchymoses.

Hypersensibilité et réactions allergiques : un angioedème et des réactions d'hypersensibilité généralisées telles que vascularite cutanée, effets hépatiques, pulmonaires et rénaux peuvent survenir.

 

Surdosage

Passage en hypothyroïdie avec élévation de la TSH et augmentation du volume du goitre.

Une prise unique d'une dose trop élevée de carbimazole est normalement asymptomatique et ne nécessite pas de traitement spécifique.

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

L'effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'est pas connu. 

 

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : ANTITHYROIDIEN DE SYNTHESE.
Code ATC : H03BB01
Actif par voie orale, le carbimazole bloque l'hormonogenèse thyroïdienne en inhibant l'organification de l'iode. Il provoque une hypersécrétion de la TSH.

Le carbimazole est rapidement absorbé au niveau intestinal en 15 à 30 minutes. Seul son métabolite actif, le méthimazole, est identifié dans le sang.
La demi-vie sanguine varie de 4 à 12 heures selon les sujets. Cette variabilité semble plus liée à la variabilité individuelle qu'à l'état thyroïdien lui-même. Le volume de distribution est d'environ 40 litres.
L'excrétion est essentiellement urinaire 75-80%.
7% de méthimazole inchangé environ sont excrétés.
Le carbimazole se concentre dans la thyroïde rapidement après son administration.
Le carbimazole traverse le placenta et est excrété dans le lait.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :
2 ans.
Précautions particulières de conservation :
A conserver à une température ne dépassant pas + 25°C.
Conserver le conditionnement primaire soigneusement fermé, à l'abri de l'humidité.

Tube (polypropylène) muni d'un bouchon (polyéthylène haute densité) avec une cartouche de déshydratant (tamis moléculaire et silicagel) ; boîte de 50 comprimés.