Codedrill sans sucre 0,1 pour cent, solution buvable édulcorée à la saccharine, flacon de 200 ml
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation

Codedrill s/s est un médicament sous forme de solution buvable à base de Codéine (0,1 %).
Autorisation de mise sur le marché le 18/03/1996 par PIERRE FABRE MEDICAMENT et retiré du marché le 21/07/2017. Ce médicament n’est pas remboursé par la sécurité sociale.
À propos
- Codéine
Principes actifs
- Glycérol (E422)
- Citrique acide (E330)
- Parahydroxybenzoate de méthyle sodé (E219)
- Parahydroxybenzoate de propyle sodé (E217)
- Saccharine sodique (E954)
- Vanilline
- Caramel (E150)
- Eau purifiée
- Arôme eau de laurier cerise :
- Benzoïque aldéhyde
- Benzylique alcool
Excipients
système respiratoire
médicaments du rhume et de la toux
antitussifs, sauf associations aux expectorants
alcaloïdes de l'opium et dérivés
codéine
Classification ATC
Statut
Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 18/03/1996 et le 21/07/2017.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Toux non productive
Indications thérapeutiques
Traitement symptomatique des toux non productives gênantes.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
CONTRE-INDIQUE :
- Allergie à l'un des constituants, en particulier aux parabènes (parahydroxybenzoate de méthyle sodé, parahydroxybenzoate de propyle sodé).
- Insuffisance respiratoire.
- Toux de l'asthmatique.
- Allaitement : la codéine passe dans le lait maternel. Quelques cas d'hypotonie et de pauses respiratoires ayant été décrits chez des nourrissons, après ingestion de codéine par les mères à doses suprathérapeutiques. Par conséquent, si le traitement doit être entrepris chez une femme qui allaite, elle devra être informée de ce risque afin d'éviter un usage abusif (voir mode d'administration et posologie).
DECONSEILLE :
La prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool (voir interactions) pendant le traitement est déconseillée.
Alerte ANSM du 12/05/2015 :
Le CMDh a également approuvé la recommandation du PRAC de contre-indiquer la codéine chez les patients connus comme étant des métaboliseurs ultrarapides des substrats du CYP2D6. Par ailleurs, le CMDh recommande d'étendre la contre-indication au cours de l’allaitement à toutes les spécialités contenant de la codéine indiquées chez l'adulte, quelle que soit l'indication.
Dans l’attente de la modification des AMM concernées, l’ANSM recommande de prendre en compte dès à présent ces restrictions d’utilisation.
Posologie et mode d'administration
RESERVE A L'ADULTE.
1 cuillère à soupe (15 ml) contient 15 mg de codéine base.
- Le traitement symptomatique doit être court (quelques jours) et limité aux horaires où survient la toux.
- En l'absence d'autre prise médicamenteuse apportant de la codéine ou tout autre antitussif central, la dose quotidienne de codéine à ne pas dépasser est de 120 mg chez l'adulte.
- La posologie usuelle est de :
. chez l'adulte : 1 cuillère à soupe à renouveler au bout de 6 heures en cas de besoin, sans dépasser 4 cuillères à soupe par jour.
. chez le sujet âgé ou en cas d'insuffisance hépatique : la posologie initiale sera diminuée de moitié par rapport à la posologie conseillée chez l'adulte, et pourra éventuellement être augmentée en fonction de la tolérance et des besoins.
- Les prises devront être espacées de 6 heures au minimum.
Mises en garde et précautions d'emploi
MISES EN GARDE :
RESERVE A L'ADULTE.
- Un traitement prolongé à fortes doses peut conduire à un état de dépendance.
- Les toux productives, qui sont un élément fondamental de la défense bronchopulmonaire, sont à respecter.
- Il est illogique d'associer un expectorant ou mucolytique à un antitussif.
- Avant de prescrire un traitement antitussif, il convient de rechercher les causes de la toux qui requièrent un traitement spécifique.
- Si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle, on ne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un réexamen de la situation clinique.
- L'attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Prudence en cas d'hypertension intracrânienne qui pourrait être majorée.
- La prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool (voir interactions) pendant le traitement est déconseillée.
- Grossesse : les données épidémiologiques actuelles n'ont pas mis en évidence un effet malformatif particulier de la codéine dans l'espèce humaine. Cependant, en fin de grossesse, des posologies élevées de codéine sont susceptibles d'entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né. De plus, il existe un risque de syndrome de sevrage chez le nouveau-né de mère toxicomane. Compte tenu de ces données, il est possible d'utiliser ce médicament chez la femme enceinte pendant les deux premiers trimestres. Pendant le troisième trimestre, la codéine peut être administrée ponctuellement en cas d'indication formelle.
Grossesse et allaitement
Grossesse :
Les données épidémiologiques actuelles n'ont pas mis en évidence un effet malformatif particulier de la codéine dans l'espèce humaine.
Cependant, en fin de grossesse, des posologies élevées de codéine sont susceptibles d'entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.
De plus, il existe un risque de syndrome de sevrage chez le nouveau-né de mère toxicomane.
Compte tenu de ces données, il est possible d'utiliser ce médicament chez la femme enceinte pendant les deux premiers trimestres.
Pendant le troisième trimestre, la codéine peut être administrée ponctuellement en cas d'indication formelle.
Allaitement :
La codéine passe dans le lait maternel.
Quelques cas d'hypotonie et de pauses respiratoires ayant été décrits chez des nourrissons, après ingestion de codéine par les mères à doses suprathérapeutiques.
Par conséquent, si le traitement doit être entrepris chez une femme qui allaite, elle devra être informée de ce risque afin d'éviter un usage abusif (voir mode d'administration et posologie).
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
ASSOCIATION DECONSEILLEE :
Alcool :
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des antitussifs centraux. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite des véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
ASSOCIATIONS A PRENDRE EN COMPTE :
- Autres dépresseurs du SNC : analgésiques morphiniques, certains antidépresseurs, les antihistaminiques H1, sédatifs, barbituriques, benzodiazépines, clonidine et apparentés, hypnotiques, neuroleptiques, anxiolytiques autres que benzodiazépines.
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
- Autres dérivés morphiniques (analgésiques ou antitussifs) : dépression respiratoire (synergie potentialisatrice) des effets dépresseurs des morphiniques en particulier chez le sujet âgé.
Effets indésirables
AUX DOSES THERAPEUTIQUES : les effets indésirables de la codéine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares et modérés.
- Possibilité de :
. constipation,
. somnolence,
. états vertigineux,
. nausées, vomissements.
- Rarement :
. bronchospasme,
. réactions cutanées allergiques,
. dépression respiratoire (voir contre-indications)
AUX DOSES SUPRATHERAPEUTIQUES : il existe un risque de dépendance et de syndrome de sevrage à l'arrêt brutal qui peut être observé chez l'utilisateur et chez le nouveau-né de mère intoxiquée à la codéine.
Surdosage
SIGNES EN CAS D'ABSORPTION MASSIVE :
- Chez l'adulte :
. dépression aiguë des centres respiratoires (cyanose, bradypnée),
. somnolence, rash, vomissements, convulsions, coma.
- Chez l'enfant : (seuil toxique : 2 mg/kg en prise unique),
. bradypnée, pauses respiratoires,
. myosis,
. convulsions,
. flush et oedème du visage, éruption urticarienne, rétention d'urine, collapsus.
TRAITEMENT :
- assistance respiratoire,
- naloxone en cas d'intoxication massive.
Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
L'attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines sur les risques de somnolence attachés à l'emploi de ce médicament.
Propriétés pharmacologiques
ANTITUSSIF OPIACE.
(R : système respiratoire).
Codéine : Alcaloïde de l'opium, antitussif d'action centrale, ayant un effet dépresseur des centres respiratoires.
Codéine : Le temps d'obtention du pic de concentration plasmatique est de l'ordre de 1 heure.
Métabolisme essentiellement hépatique qui met en jeu des réactions d'O-déméthylation, N-déméthylation et glycuroconjugaison.
La codéine est faiblement liée aux protéines plasmatiques, 25% environ, elle traverse le placenta et diffuse dans le lait maternel.
La codéine est excrétée par voie rénale, essentiellement sous forme de métabolites glycuroconjugués. Ceux-ci présentent une faible affinité pour les récepteurs opioïdes.
Demi-vie plasmatique de l'ordre de 3 h (chez l'adulte).
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
2 ans.
Flacon verre brun (type III) de 200 ml.