Scoburen 20 mg/ml injectable boîte de 10 ampoules de 1 ml
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Scoburen est un médicament sous forme de solution injectable (10) à base de Scopolamine butylbromure (20 mg/mL).
Autorisation de mise sur le marché le 22/06/1999 par RENAUDIN au prix de 13,84€.
À propos
- Butylbromure de scopolamine
Principes actifs
- Sodium chlorure
- Eau pour préparations injectables
Excipients
voies digestives et métabolisme
antispasmodiques, anticholinergiques et stimulants de la motricité intestinale
belladone et dérivés
alcaloïdes hémisynthétiques de la belladone : ammoniums quaternaires
butylscopolamine
système génito-urinaire et hormones sexuelles
autres médicaments gynécologiques
autres médicaments gynécologiques
autres médicaments gynécologiques
Classification ATC
Statut
Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 22/06/1999.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Manifestation douloureuse aiguë en gynécologie
- Manifestation douloureuse aiguë des voies biliaires
- Manifestation douloureuse aiguë du tube digestif
- Occlusion intestinale
Indications thérapeutiques
- Traitement symptomatique des manifestations douloureuses aiguës liées aux troubles fonctionnels du tube digestif et des voies biliaires.
- Traitement symptomatique des manifestations douloureuses aiguës en gynécologie.
- Traitement en soins palliatifs de l'occlusion intestinale.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
CONTRE-INDIQUE :
- Hypersensibilité à l'un des constituants,
- Risque de glaucome par fermeture de l'angle,
- Risque de rétention urinaire liée à des troubles urétroprostatiques.
DECONSEILLE :
Ce médicament est généralement déconseillé :
- au cours du dernier trimestre de la grossesse : à doses très élevées, une étude réalisée chez le lapin a montré un effet légèrement embryotoxique. En clinique, aucun effet malformatif n'est apparu à ce jour. Toutefois, le suivi de grossesses exposées à ce médicament est insuffisant pour exclure tout risque. Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de médicaments à propriétés anticholinergiques ont été rarement décrits des signes digestifs liés aux propriétés atropiniques (distension abdominale, iléus méconial...). En conséquence, il semble raisonnable d'essayer de limiter les doses et les durées de prescription pendant la grossesse. En cas de traitement prolongé et/ou à doses élevées et/ou proche du terme, il semble justifié d'observer une période de surveillance des fonctions digestives du nouveau-né.
- en cas d'allaitement : ce médicament est déconseillé chez la femme qui allaite en raison de la diminution de la sécrétion lactée et du passage des dérivés atropiniques dans le lait (risque d'effets atropiniques chez le nourrisson aux doses thérapeutiques).
Posologie et mode d'administration
Voie injectable.
Le produit peut être utilisé en perfusion et est compatible avec les solutions habituelles.
- Traitement des douleurs aiguës liées aux troubles fonctionnels du tube digestif, des voies biliaires et traitement des douleurs en gynécologie :
. Adultes : 1 ampoule en perfusion intraveineuse.
L'injection pourra être renouvelée dans la journée, par voie intraveineuse, intramusculaire ou sous-cutanée.
. Enfants de plus de 5 ans : 1/2 ampoule par voie intramusculaire.
. Chez l'enfant au-dessous de 5 ans : 1/4 d'ampoule par voie intramusculaire.
L'injection pourra être renouvelée dans la journée par voie intramusculaire.
- Traitement en soins palliatifs de l'occlusion intestinale :
La posologie usuelle est comprise entre 40 et 80 mg/jour de butylbromure de scopolamine pendant 3 jours en perfusion continue (intraveineuse ou sous-cutanée) ; soit 2 à 4 ampoules réparties sur 24 heures pendant 3 jours.
La posologie sera ajustée en fonction de l'effet clinique recherché et de la tolérance du patient.
Mises en garde et précautions d'emploi
- Utiliser avec prudence en cas de :
. hypertrophie prostatique,
. insuffisance rénale et/ou hépatique,
. insuffisance coronarienne, troubles du rythme, hyperthyroïdie,
. bronchite chronique en raison de l'accroissement de la viscosité des secrétions bronchiques,
. iléus paralytique, atonie intestinale chez le sujet âgé, mégacôlon toxique.
- Grossesse : chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de médicaments à propriétés anticholinergiques ont été rarement décrits des signes digestifs liés aux propriétés atropiniques (distension abdominale, iléus méconial...). En conséquence, il semble raisonnable d'essayer de limiter les doses et les durées de prescription pendant la grossesse. En cas de traitement prolongé et/ou à doses élevées et/ou proche du terme, il semble justifié d'observer une période de surveillance des fonctions digestives du nouveau-né.
Grossesse et allaitement
Grossesse :
A doses très élevées, une étude réalisée chez le lapin a montré un effet légèrement embryotoxique.
En clinique, aucun effet malformatif n'est apparu à ce jour. Toutefois, le suivi de grossesses exposées à ce médicament est insuffisant pour exclure tout risque.
Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de médicaments à propriétés anticholinergiques ont été rarement décrits des signes digestifs liés aux propriétés atropiniques (distension abdominale, iléus méconial...).
En conséquence, il semble raisonnable d'essayer de limiter les doses et les durées de prescription pendant la grossesse.
En cas de traitement prolongé et/ou à doses élevées et/ou proche du terme, il semble justifié d'observer une période de surveillance des fonctions digestives du nouveau-né.
Allaitement :
Ce médicament est déconseillé chez la femme qui allaite en raison de la diminution de la sécrétion lactée et du passage des dérivés atropiniques dans le lait (risque d'effets atropiniques chez le nourrisson aux doses thérapeutiques).
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
ASSOCIATIONS A PRENDRE EN COMPTE :
Atropine et autres substances atropiniques [antidépresseurs imipraminiques, la plupart des antihistaminiques H1, antiparkinsoniens anticholinergiques, antispasmodiques atropiniques, disopyramide (anti-arythmique de la classe la), neuroleptiques phénothiaziniques] :
Addition des effets indésirables atropiniques à type de rétention urinaire, constipation, sécheresse de la bouche, etc...
Effets indésirables
- Sécheresse buccale.
- Epaississement des secrétions bronchiques.
- Diminution de la sécrétion lacrymale.
- Troubles de l'accommodation.
- Tachycardie, palpitations.
- Constipation.
- Rétention urinaire.
- Excitabilité.
- Irritabilité.
- Confusion mentale chez les personnes âgées.
Surdosage
Signes cliniques :
Ce sont ceux des atropiniques avec sécheresse de la bouche, mydriase, paralysie de l'accommodation, tarissement des sécrétions et surtout : tachycardie, agitation, confusion et hallucination allant jusqu'au délire, dépression respiratoire.
Traitement :
Symptomatique avec surveillance cardiaque et respiratoire, en milieu hospitalier.
Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Prévenir les conducteurs de véhicules et de machines du risque lié aux troubles de l'accommodation.
Propriétés pharmacologiques
ANTISPASMODIQUE ANTICHOLINERGIQUE.
(A : appareil digestif et métabolisme).
(G : système génito-urinaire et hormones sexuelles).
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
3 ans.
Précautions particulières de conservation :
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
Pas d'exigences particulières.
1 ml en ampoule (verre) ; boîte de 10.