Questran 4 g, poudre orale en sachet, sachets boîte de 50
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Questran est un médicament sous forme de poudre orale (50) à base de Cholestyramine (4 g).
Autorisation de mise sur le marché le 01/07/1987 par BRISTOL MYERS SQUIBB au prix de 17,11€.
À propos
- Cholestyramine
Principes actifs
- Gomme xanthane (E415)
- Kelcoloïd
- Citrique acide (E330)
- Aspartam (E951)
- Silice (E551)
- Arôme orange :
- Eau
- Dextrimaltose
- Orange
- Dodécanol
- Octanol
- Triacétine
- Ethyle butyrate
- Linalyle acétate
- Ethyle acétate
- Allyle hexanoate
- Ionone
- Mandarine
- Méthyle acétate
- Ethyle propionate
- Ethyle isobutyrate
- Tocophérol (E306)
- Acétique acide (E260)
Excipients
système cardiovasculaire
médicaments modificateurs des lipides
médicaments modificateurs des lipides, non associés
séquestrants d'acides biliaires
colestyramine
Classification ATC
Statut
Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 01/07/1987.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Hypercholestérolémie essentielle Type II
- Xanthomatose hyperlipidémique
- Prurit de cholestase
Indications thérapeutiques
· Hypercholestérolémie essentielle (classification type II de Frederickson) y compris xanthomatose,
o lorsque le régime adapté et assidu s'est avéré insuffisant,
o lorsque la cholestérolémie après régime reste élevée et (ou) qu'il existe des facteurs de risque associés.
La poursuite du régime est toujours indispensable.
Prévention primaire:
Lors d'une étude contrôlée multicentrique menée sur une période de 7 ans chez des sujets masculins souffrant d'une hypercholestérolémie de type II (cholestérol supérieur à 2,65 g/l) et indemnes de signes cliniques de maladie coronarienne, il a été observé par rapport au placebo, une réduction des événements coronaires, mortels ou non, sans réduction de la mortalité totale.
· Prurits des cholestases intra et extra-hépatiques incomplètes.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
Ce médicament ne doit jamais être prescrit dans les cas suivants:
· insuffisance hépatique et en particulier obstruction complète des voies biliaires,
· hypersensibilité à l'un des composants.
· en cas de phénylcétonurie, en raison de la présence d'aspartam.
Ce médicament est généralement déconseillé dans les cas suivants:
· en association aux acides biliaires (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions),
· en cas constipation chronique (voir rubrique Effets indésirables),
Posologie et mode d'administration
Posologie
En moyenne: 1 sachet 3 fois par jour avant les repas. Dans certains cas, cette dose est susceptible d'être dépassée si l'acceptabilité du traitement est satisfaisante.
En association avec le régime, ce traitement constitue un traitement symptomatique qui doit être très prolongé et dont l'efficacité doit être surveillée périodiquement.
Mode d'administration
La spécialité ne doit pas être prise à l'état pur (sous forme sèche).
Verser la poudre à la surface de l'eau dans un demi-verre d'eau; éventuellement dans du jus de fruit (notamment du jus d'orange) ou du lait. Laisser reposer 1 à 2 minutes, puis remuer pour obtenir une suspension homogène.
Peut être également préparé chaque soir pour le lendemain et conservé au réfrigérateur.
Mises en garde et précautions d'emploi
Mises en garde spéciales
Chez l'enfant, l'innocuité à long terme n'étant pas démontrée et les effets propres sur le développement d'un organisme en croissance n'étant pas connus, l'utilisation ne doit s'envisager que devant des troubles lipidiques sévères et sensibles au traitement. |
Précautions d'emploi
· Pour les personnes âgées, il est recommandé de débuter le traitement par de faibles doses.
· L'absorption de vitamines liposolubles (A, D, K, E) pouvant être affectée en cas de traitement prolongé à fortes doses, un supplément vitaminique devra être envisagé dans certains cas.
· Des réductions de la folatémie ont été exceptionnellement rapportées au cours d'administration à long terme. Un apport supplémentaire en acide folique est justifié dans ce cas.
· La cholestyramine étant une résine échangeuse d'anions chlorure, son utilisation prolongée à fortes doses peut exceptionnellement provoquer une acidose hyperchlorémique chez l'enfant ou chez l'insuffisant rénal. En tenir compte lors de la prescription chez ces sujets à risque.
Grossesse et allaitement
Grossesse
· Les études réalisées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène.
· En clinique, aucun effet malformatif ou foetotoxique n'est apparu à ce jour. Toutefois le suivi de grossesses exposées à la cholestyramine est insuffisant pour pouvoir exclure tout risque.
· Les indications à la prescription de cholestyramine pendant la grossesse sont exceptionnelles et réservées aux cas sévères: femmes à très haut risque vasculaire, prurit intense lié à une cholestase gravidique sévère.
· Du fait d'une possible interférence avec l'absorption des vitamines liposolubles et de l'acide folique, veiller à prendre la cholestyramine à distance d'une supplémentation éventuelle.
Allaitement
S'il s'avère indispensable, le traitement doit être instauré avec précaution chez la femme allaitante, en raison du possible défaut d'absorption des vitamines liposolubles et de l'acide folique.
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Associations déconseillées
+ Acides biliaires (cholélitholytiques: acide chénodésoxycholique, acide ursodésoxycholique): diminution de l'effet des acides biliaires qui sont fixés par la cholestyramine et éliminés.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Anticoagulants oraux: diminution de l'effet des anticoagulants oraux (diminution de leur absorption intestinale).
+ Digitaliques: diminution de l'effet des digitaliques (diminution de leur absorption digestive).
+ Hormones thyroïdiennes: diminution de l'activité des hormones thyroïdiennes (réduction de leur absorption intestinale).
Conduite à tenir: Prendre les autres thérapeutiques à distance de la cholestyramine (par exemple 1 à 2 heures avant ou 4 heures après). |
Effets indésirables
Les plus fréquents sont d'ordre digestif, nécessitant parfois l'arrêt du traitement:
· essentiellement constipation (voir rubrique Contre-indications), apparition ou aggravation, parfois très intense particulièrement chez le sujet âgé (de rares cas d'occlusions intestinales ont été signalés);
· douleurs abdominales, éructations, ballonnement, diarrhée, météorisme, brûlures épigastriques, nausées, vomissements, stéatorrhée;
· carcinogenèse et mutagénèse: l'hypothèse a été évoquée que la cholestyramine pouvait être chez le rat un promoteur du cancer du colon associée à un inducteur.
Le retentissement clinique chez l'homme de cette observation n'est pas connu. Dans l'étude contrôlée de prévention primaire (voir rubrique Indications thérapeutiques), l'incidence totale des cancers a été identique dans les deux groupes. Cependant, la fréquence des cancers du tractus digestif a été un peu plus élevée dans le groupe "cholestyramine". Le petit nombre de cas n'a pas permis de mettre en évidence une différence statistiquement significative.
Surdosage
Un cas de surdosage avec QUESTRAN a été rapporté chez un patient ayant pris 1 fois ½ la dose maximum journalière recommandée pendant plusieurs semaines. Aucune manifestation n'a été observée.
Cependant, un surdosage risque d'exposer à une apparition ou aggravation de constipation particulièrement chez le sujet âgé avec un risque d'occlusion intestinale.
Le surdosage expose également au risque d'hypovitamoses (A, D, K, E) et à une réduction de la folatémie.
L'utilisation prolongée à fortes doses peut exceptionnellement provoquer une acidose hyperchlorémique chez l'enfant ou chez l'insuffisant rénal (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Un traitement symptomatique sera à mettre en place.
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : HYPOCHOLESTEROLEMIANT
(B: sang, organes hématopoïétiques)
La cholestyramine est une résine basique synthétique échangeuse d'ions, possédant une forte affinité pour les acides biliaires. Elle fixe les acides biliaires sous forme d'un complexe insoluble, inhibant ainsi leur cycle entérohépatique et augmentant leur élimination fécale.
Bien que la synthèse hépatique du cholestérol soit augmentée sous l'action de la cholestyramine, le cholestérol est rapidement éliminé sous forme d'acides biliaires et la cholestérolémie est abaissée chez la majorité des patients.
La cholestyramine n'est pas absorbée. Dans le tractus intestinal, elle échange les ions chlore pour des acides biliaires, qu'elle lie. Par ailleurs, la résine demeure inchangée.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
3 ans.
Précautions particulières de conservation :Pas de précaution particulière de conservation
La poudre doit être placée à la surface de l'eau dans un demi-verre d'eau. Laisser reposer 1 à 2 minutes puis remuer pour obtenir une suspension uniforme. Le récipient doit être suffisamment grand, étant donné le pouvoir gonflant de la poudre.
4,68 g en sachet (aluminium-papier-PE) ; boîte de 50.